Colloques

IA médicale : ce qui a changé en un an (et ce qui va bientôt changé) !

Sommaire

00:00 Introduction : premiers cas d’usage aux HUG
01:30 Chatbot de médecine générale : base vectorielle et supervision humaine
03:00 Triage intelligent : détection vocale d’urgences cardiaques
05:00 IA et autodiagnostic
07:00 Perception de l’outil
08:30 Adoption par les médecins : 20 % des généralistes l’utilisent déjà
10:00 Impacts sur la formation médicale
12:00 Retour d’expérience : lecture automatique de dossiers
15:00 IA thérapeutique : usage croissant en santé mentale
17:30 Dialogue structuré : TCC, ACT, cadre d’empowerment, conversation vocale ou écrite
20:00 Profilage émotionnel : analyse vocale, historique des interactions, simulation d’empathie
22:00 Collaboration interespèce : patient + IA + thérapeute
24:00 Exemple concret : intégration IA en thérapies assistées par psychédéliques
26:00 Enjeux éthiques : confidentialité et qualité de la relation
28:00 Conclusion : les vraies compétences à développer sont relationnelles, pas techniques

Résumé

Depuis 2024, les assistants IA, notamment basés sur des modèles de langage de type LLM (Large Language Models), connaissent une adoption croissante dans le domaine médical. Aux HUG, un chatbot spécialisé a été développé pour la médecine de premier recours, reposant sur une base de connaissances actualisées, assurant des réponses contextualisées et fiables. Il est supervisé et améliore ses performances en continu.

En parallèle, des projets pilotes émergent dans le triage d’urgence, notamment au SMUR, où une IA est capable de détecter une urgence cardiaque à partir du son de la voix avec 94 % de précision. Ce type d’algorithme permet d’alerter plus rapidement les équipes médicales humaines.

L’autodiagnostic progresse : des études menées aux États-Unis et en Australie montrent que 10 à 20 % des patients utilisent ChatGPT pour analyser leurs symptômes. Parmi eux, 81 % considèrent ses diagnostics comparables, voire supérieurs à ceux de leur médecin. 20 % des généralistes interrogés déclarent également utiliser ChatGPT, notamment pour les diagnostics différentiels et les compte-rendus cliniques.

Cela soulève des enjeux éthiques et pédagogiques majeurs, notamment en termes de formation des jeunes médecins, et de relation tripartite patient–IA–soignant. Des cas réels ont montré que l’IA peut détecter certaines pathologies rares ou interpréter avec clarté des données médicales complexes, comme des électrocardiogrammes ou comptes rendus manuscrits.

En santé mentale, ChatGPT est utilisé comme assistant thérapeutique en TCC ou autres approches, via des dialogues structurés et confidentiels. Il permet un accompagnement émotionnel continu, avec une personnalisation fine basée sur l’historique de l’utilisateur. Aucune remontée indésirable majeure n’a été rapportée à ce jour.

Enfin, des projets sont en cours pour intégrer ces IA dans les phases d’intégration des thérapies assistées par psychédéliques. Ces collaborations IA-humains ouvrent la voie à une nouvelle forme d’accompagnement médical hybride, fondée sur la complémentarité des expertises biologiques et computationnelles.

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