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Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont largement utilisés pour réduire la production d’acide gastrique, mais ils sont souvent prescrits puis maintenus sans indication claire. Dans le cadre de la campagne « smarter medicine », la Société suisse de médecine interne générale recommande une réévaluation régulière de leur indication et l’utilisation de la dose minimale efficace, le cas échéant. Cela nécessite des stratégies de déprescription, telles que le sevrage progressif associé à des mesures non pharmacologiques.

Les benzodiazépines (BZD) comptent parmi les médicaments les plus prescrits et sont souvent utilisées sur le long terme chez les personnes âgées pour traiter l’anxiété, l’insomnie et les troubles neurologiques.1 Cependant, leur prescription engendre une dépendance, des chutes et des états confusionnels. La Société suisse de médecine interne générale propose d’éviter les BZD ou autres sédatifs-hypnotiques chez les personnes âgées pour le traitement de première ligne de l’insomnie, de l’agitation ou de l’état confusionnel aigu, et de les déprescrire à la sortie de l’hôpital.

Peu importe que vous ayez besoin de dormir peu ou beaucoup, l'essentiel est de vous sentir reposé et en forme le lendemain. Ne vous inquiétez pas si vous avez l'impression que vos nuits sont trop courtes : privilégier un sommeil continu et réparateur est plus bénéfique que de simplement passer de nombreuses heures au lit.

Visant à détecter des risques ou maladies silencieuses chez des patients asymptomatiques, le check-up annuel est un motif régulier
de consultation en médecine ambulatoire. Bien que souvent perçu comme bénéfique, les preuves scientifiques actuelles ne montrent
pas d’impact du check-up annuel approfondi sur la mortalité globale ou celle liée au cancer par exemple, ni sur les événements
cardiovasculaires.1 Chez les personnes en bonne santé, il peut même engendrer davantage de risques (faux positifs, surdiagnostics)
que de bénéfices, remettant en question son utilité systématique.

La prévention, c'est éviter d'être malade ! Ainsi, pas besoin de médicaments ni d’examens complémentaires, responsables d'émissions de gaz à effet de serre (GES). Mais c'est aussi éviter les substances nocives pour notre santé et celle de la planète. Adoptons de bons comportements pour prévenir les maladies et préserver la biodiversité.

La prescription verte est une stratégie de promotion de la santé mentale et physique et de prévention des maladies basée sur les bienfaits de la nature et de la biodiversité. Elle consiste à prescrire des activités de la vie quotidienne dans un environnement naturel propice à l’activité physique, à la détente et à la socialisation, comme un parc ou une forêt.

Réduire l’utilisation des médicaments présente des avantages majeurs pour la santé et l’environnement. Cela diminue le risque d’interactions médicamenteuses et d’effets secondaires chez les patient-es, mais aussi la contamination des écosystèmes, notamment aquatiques.1 En questionnant chaque prescription, on contribue à une meilleure qualité de vie et des soins, ainsi qu’à la préservation de l’environnement.

Vidéo 

La stéatose hépatique, ou «maladie du foie gras», est une affection se caractérisant par une accumulation de graisses dans les cellules du foie. Surtout rencontrée chez les personnes en surpoids ou diabétiques, elle peut également survenir lors de consommation excessive d’alcool ou de boissons sucrées, ou en cas d’hépatites virales notamment.

Un usage raisonné des écrans est bénéfique pour la santé et le climat. L'amélioration des connaissances des effets des écrans sur la santé individuelle et planétaire, ainsi qu'une éducation numérique sont indispensables pour faire face à l'utilisation excessive d'écrans.

En raison d’une maladie auto-immune*, d’une tumeur ou d’une inflammation, la thyroïde peut « s’emballer » et produire trop d’hormones thyroïdiennes. On parle d’hyperthyroïdie. L’enjeu est alors d’en trouver la cause pour interrompre cette suractivité à l’origine de symptômes parfois sévères.

La consommation moyenne mondiale de viande par habitant est en hausse. Il existe un lien évident entre la consommation élevée de viande et la survenue de certaines maladies. Par ailleurs, sa production a un coût important pour l’environnement, entraînant des émissions de gaz à effet de serre et une utilisation importante d’eau et d’énergie fossile.

Les infections des voies respiratoires supérieures (IVRS) sont très fréquentes (rhume, toux, mal de gorge) et majoritairement d’origine virale. Les traitements pharmacologiques courants n’influencent pas leur évolution et augmentent l’empreinte carbone du système de santé (les médicaments représentent environ 1/5 de l’empreinte carbone du système de santé). Privilégier des traitements naturels offre des avantages significatifs pour les patients et l’environnement.