Sommaire
00:00 Introduction et importance du dépistage
00:54 Rôle du médecin généraliste dans la prévention
01:52 Enjeux et défis : temps, réticences et organisation
03:19 Statistiques et impact du dépistage
04:43 Choix entre FIT et coloscopie : efficacité et bénéfices
05:45 La décision médicale partagée : impliquer le patient
06:36 Démonstration : dialogue médecin-patient
08:04 Explication des polypes et leur évolution
09:24 Avantages et limites des méthodes de dépistage
10:42 Vérification de la compréhension et choix final du patient
12:45 Inscription rapide au programme de dépistage
14:10 Conclusion : le rôle essentiel du médecin de famille
Résumé
Le dépistage du cancer colorectal est une priorité de santé publique, visant à détecter précocement les lésions précancéreuses et les tumeurs à un stade précoce afin d’améliorer le pronostic et de réduire la mortalité. Ce cancer, touchant environ 4 500 personnes par an en Suisse, évolue souvent à partir de polypes adénomateux sur une période de 10 à 15 ans. Le programme de dépistage repose sur deux méthodes principales : le test immunologique fécal (FIT), qui détecte la présence de sang occulte dans les selles, et la coloscopie, permettant une visualisation directe du côlon et l’ablation préventive des polypes.
La coloscopie présente une sensibilité élevée (97 % pour les cancers et 80 à 95 % pour les adénomes avancés), mais est plus invasive, coûteuse et nécessite une préparation spécifique. Le FIT, quant à lui, est moins contraignant, plus accessible et doit être répété tous les deux ans pour garantir une efficacité similaire. Le choix entre ces méthodes repose sur une décision médicale partagée, tenant compte des préférences du patient et de son niveau de risque individuel.
Les médecins généralistes jouent un rôle clé dans ce processus en sensibilisant les patients et en facilitant leur inclusion dans les programmes de dépistage. L’efficacité repose sur l’éducation, la motivation et l’accessibilité des tests. L’objectif est d’optimiser la prévention secondaire en détectant les lésions avant leur transformation maligne, réduisant ainsi significativement la mortalité liée au cancer colorectal.