Colloques

Prévention des cancers cutanés : Que dire à vos patients ?

Sommaire

00:00 Introduction
00:29 Fréquence des cancers cutanés
00:58 Différents niveaux de prévention
02:28 Impact des UV sur la peau
03:27 Stratégies de protection solaire
04:25 Efficacité de la crème solaire
05:00 Effets bénéfiques des UV sur la tension artérielle
06:27 Trouver un équilibre dans l’exposition au soleil
07:02 Médicaments photosensibilisants et risque accru
08:53 Attention aux crèmes solaires de mauvaise qualité
10:56 Prévention secondaire et critères pour les check-ups
12:21 Facteurs de risque réels du cancer de la peau
14:38 Importance de l'auto-surveillance
15:08 Objectifs réels de la prévention
16:08 Conclusion

Résumé

Le Pr Olivier Gaide aborde la prévention des cancers cutanés en détaillant les trois niveaux de prévention : primaire (réduction de l’exposition aux UV), secondaire (dépistage des sujets à risque) et tertiaire (éviter les récidives chez les patients ayant déjà eu un cancer cutané). Il rappelle que les carcinomes basocellulaires et spinocellulaires représentent près de 50 % des cancers chez les Caucasiens et insiste sur le rôle majeur des UV dans leur développement. La protection solaire repose principalement sur l’évitement des heures les plus ensoleillées, le port de vêtements couvrants et, en complément, l’usage de crème solaire, dont l’efficacité est prouvée pour certaines populations à haut risque, comme les transplantés rénaux.

Il met en garde contre les effets paradoxaux de la protection solaire totale, pouvant altérer la production de monoxyde d’azote et ainsi impacter la tension artérielle. Il évoque également les médicaments photosensibilisants, tels que les diurétiques thiazidiques, qui augmentent le risque de cancers cutanés. La prévention secondaire repose sur des critères précis : antécédents familiaux multiples, nombre élevé de nævus atypiques ou immunosuppression. Enfin, il souligne l’importance de l’auto-surveillance, plus efficace qu’un suivi systématique chez des patients sans facteurs de risque majeurs, et rappelle que le vieillissement demeure un facteur intrinsèque de risque de carcinome.

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