Colloques

Prise en charge de la leucémie myéloïde aigue de la personne agée

Sommaire

00:00 Introduction à la LMA et physiopathologie
01:53 Définition, classification génétique et stratification du risque
04:15 Nouveaux modèles pronostiques pour patients non intensifiables
05:54 Limites de la chimiothérapie intensive chez le sujet âgé
08:33 Score prédictif pour stratification du risque en traitement intensif
10:28 Le CPX-351 (Vyxeos) chez les patients âgés avec LMA secondaire
11:08 Alternatives non intensives : agents hypométhylants et vénétoclax
13:26 Efficacité et toxicités de l’association 5-Azacitidine + Vénétoclax
15:35 Thérapies ciblées : inhibiteurs IDH (ivosidenib)
16:50 Algorithme thérapeutique selon le profil mutationnel
18:03 Transplantation allogénique et évaluation gériatrique

Résumé

La leucémie myéloïde aiguë (LMA) est une hémopathie maligne caractérisée par une prolifération clonale de blastes d’origine myéloïde dans la moelle osseuse, avec un envahissement sanguin possible. Chez les personnes âgées, l’incidence augmente nettement avec l’âge, tandis que la survie reste dramatiquement faible, malgré les progrès thérapeutiques récents. La classification pronostique traditionnelle (ELN 2022), fondée sur des profils génétiques, est pertinente pour les patients aptes à recevoir une chimiothérapie intensive, mais inadéquate pour les patients non « fit ».

Pour ces derniers, de nouvelles classifications, issues d’études récentes, proposent des regroupements pronostiques basés sur les réponses aux traitements non intensifs (ex. : agents hypométhylants). Les patients non éligibles à une chimiothérapie intensive sont souvent plus fragiles, avec des comorbidités, un mauvais statut de performance ou des profils génétiques défavorables (ex. : mutations TP53, caryotype complexe).

Les options thérapeutiques incluent désormais l’association azacitidine + vénétoclax, qui offre des réponses plus rapides et prolongées, mais au prix d’une toxicité hématologique notable (neutropénies, infections). Pour les patients avec mutations IDH1, l’association azacitidine + ivosidénib s’avère prometteuse, avec une tolérance améliorée. Le CPX-351, combinaison liposomale de cytarabine et daunorubicine, représente une alternative à la chimiothérapie classique pour certains profils génétiques (notamment les LMA secondaires ou post-SMD).

Enfin, la greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques reste la seule approche curative potentielle, à condition d’une sélection rigoureuse. Une évaluation gériatrique est fortement recommandée pour guider les décisions thérapeutiques. La prise en charge de la LMA chez la personne âgée nécessite donc une approche personnalisée, multidisciplinaire et ajustée aux vulnérabilités spécifiques de cette population.

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