Moins de quatre mois après l’émergence, en Chine, du SARS-CoV-2 on peinerait à recenser, à travers le monde, tous les programmes de recherche scientifique visant à mieux comprendre et à lutter contre la pandémie de Covid-19. Plusieurs, déjà, émergent et les informations qui sont données les concernant permettent de prendre date dans une perspective vaccinale.
Poursuivons ici la chronique de « l’affaire de la chloroquine », cette polémique grossissante déclenchée et alimentée en France par le Pr Didier Raoult (Institut hospitalo-universitaire Méditerranée, Marseille). Une polémique se nourrissant de l’absence de toute thérapeutique spécifique contre l’épidémie de Covid-19 – mais aussi du renom et de la personnalité provocatrice du promoteur d’une médication qui n’a pas fait les preuves scientifiquement contrôlées de son efficacité. Une polémique aux confins du pharmaceutique et de la déontologie, de l’éthique et du politique. Et, à ce titre un phénomène redoutablement passionnant.
Nous avons déjà rapporté, il y a peu dans ces colonnes,1 les premiers éléments d’une polémique grossissante, en France : « l’affaire de la chloroquine » déclenchée et alimentée par le Pr Didier Raoult (Institut hospitalo-universitaire Méditerranée, Marseille). Un phénomène sans précédent. Il y eut, pour commencer une vidéo provocatrice et hautement médiatisée de ce spécialiste, expert internationalement reconnu dans le champ de la lutte contre les maladies infectieuses.
Face au SARS-CoV-2, faute de disposer, avant longtemps, d’un vaccin, c’est un premier espoir thérapeutique à l’échelon du Vieux Continent. Dénommé Discovery, un essai clinique sans précédent visant à évaluer l’efficacité de plusieurs traitements de la maladie Covid-19 vient d’être lancé. « Tout est prêt, nous n’attendons plus que les médicaments » expliquait, il y a quelques jours, le Pr Yazdan Yazdanpanah (Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Bichat, Paris) qui coordonne cet essai au sein du consortium « REACTing ».
Les épidémies ont parfois leurs lanceurs d’alerte, leurs héros, voire leurs martyrs. Le Dr Li Wenliang (1985-2020) réunit aujourd’hui ces trois fonctions. Directement confronté, il y deux mois en Chine, à l’émergence de l’actuelle épidémie d’un nouveau coronavirus, ce médecin vient de mourir, à 34 ans, des conséquences de l’infection contre laquelle il avait tenté d’alerter.
Jeudi 30 janvier, à l’issue d’une deuxième réunion, le Comité d’urgence convoqué par le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a considéré que la flambée épidémique du nouveau coronavirus 2019 (2019-nCoV) remplissait désormais les critères d’une urgence de santé publique de portée internationale.
Le produit a bien été ajouté au panier ! Vous pouvez continuer votre visite ou accéder au panier pour finaliser votre commande.
Veuillez entrer votre adresse email ci-dessous pour recevoir un lien de réinitialisation de mot de passe
Vous pouvez créer votre nouveau mot de passe ici
Certains de ces cookies sont essentiels, tandis que d'autres nous aident à améliorer votre expérience en vous fournissant des informations sur la manière dont le site est utilisé.
Les cookies nécessaires activent la fonctionnalité principale. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.
Ces cookies permettent d’obtenir des statistiques de fréquentation anonymes du site de la Revue Médicale Suisse afin d’optimiser son ergonomie, sa navigation et ses contenus. En désactivant ces cookies, nous ne pourrons pas analyser le trafic du site de la Revue Médicale Suisse
Ces cookies permettent à la Revue Médicale Suisse ou à ses partenaires de vous présenter les publicités les plus pertinentes et les plus adaptées à vos centres d’intérêt en fonction de votre navigation sur le site. En désactivant ces cookies, des publicités sans lien avec vos centres d’intérêt supposés vous seront proposées sur le site.
Ces cookies permettent d’interagir depuis le site de la Revue Médicale Suisse avec les modules sociaux et de partager les contenus du site avec d’autres personnes ou de les informer de votre consultation, lorsque vous cliquez sur les fonctionnalités de partage de Facebook et de Twitter, par exemple. En désactivant ces cookies, vous ne pourrez plus partager les articles de la Revue Médicale Suisse depuis le site de la Revue Médicale Suisse sur les réseaux sociaux.