Chaque année sont issues un nombre considérable de recommandations cliniques pour la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaires. Il peut en ressortir que ce domaine est en perpétuelle évolution avec des changements réguliers pour la pratique ambulatoire, notamment en médecine de famille. On note parfois également une différence importante entre les différentes recommandations. Ceci nous a menés à nous interroger sur l’évolution des recommandations pour la prise en charge du diabète, des dyslipidémies et de l’hypertension artérielle au cours du temps. Cet article propose une revue historique des recommandations américaines et européennes entre 1999 et 2014 afin de mettre en lumière ce qui a réellement changé.
Dans cette courte revue, nous présentons quatre études publiées en 2014 et 2105 qui nous paraissent importantes pour les cliniciens. L’étude SPRINT remet en question la tension artérielle systolique cible chez les patients non diabétiques et démontre qu’une cible < 120 mmHg permet de diminuer significativement la mortalité et la morbidité cardiovasculaires des patients par rapport à une cible < 140 mmHg. Les études PATHWAY 2 et 3 nous rappellent l’importance des diurétiques à épargne de potassium (spironolactone, amiloride) dans l’hypertension résistante et chez les patients hypertendus avec syndrome métabolique. Finalement, l’étude DENERHTN, réalisée en France, nous montre que la dénervation rénale n’est pas morte et que des études supplémentaires sont nécessaires pour définir sa position dans l’hypertension résistante.
La pollution est responsable de nombreux problèmes de santé publique de grande importance, dont la survenue d’événements cardiovasculaires. Différentes sources de pollution existent ; le bruit, les changements de température, la pollution de l’air sont les plus connus. Dans cet article, nous essayons de souligner l’effet de ces différents polluants sur la pression artérielle comme l’un des mécanismes potentiels pouvant expliquer l’augmentation de la morbi/mortalité cardiovasculaire associée à la pollution.
Depuis les années 1970, la mesure ambulatoire de la pression artérielle sur 24 heures a permis d’apporter un regard différent de celui habituellement fixé sur la mesure au cabinet du médecin. Grâce à son emploi, des phénotypes plus spécifiques tels que l’hypertension de la blouse blanche, l’hypertension masquée ou encore les variations circadiennes de la pression artérielle ont été décrits et étudiés, si bien que la prise en charge des patients repose de plus en plus sur cette mesure ambulatoire de la pression artérielle. Dans cet article, nous nous intéresserons à la pression artérielle nocturne. Nous passerons en revue son utilité diagnostique, son pronostic et la thérapeutique. Finalement nous présentons les études avec un traitement antihypertenseur pris spécifiquement le soir.
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