La santé sexuelle constitue un élément important au bien-être et à la qualité de vie, or c’est un élément peu abordé au cours des soins des patientes souffrant de trouble addictologique. Le traitement de diacétylmorphine améliore la situation médicale et sociale des patientes souffrant d’une dépendance sévère aux opiacés et leur permet de sortir de situations à haut risque de violences sexuelles ; mais il peut également induire des effets indésirables sexuels. Cet article décrit l’importance d’intégrer à la prise en charge addictologique un accompagnement psychosocio-sexologique axé sur les difficultés sexuelles et relationnelles spécifiquement rencontrées par les patientes afin de leur offrir la possibilité de retrouver du pouvoir sur leur vie et une meilleure qualité de vie.
Les jeux vidéo sont largement pratiqués. Des questions autour des risques de santé qu’ils peuvent engendrer se posent, notamment sur le risque d’addiction. S’il n’existe pas à l’heure actuelle de diagnostic officiel d’addiction aux jeux vidéo, le DSM-5 propose des critères provisoires basés sur ceux de l’addiction aux jeux d’argent et de hasard. L’addiction aux jeux vidéo touche une minorité d’individus à risque. Les traitements proposés sont essentiellement psychothérapeutiques. L’accent est mis sur le fait que les jeux vidéo peuvent être pratiqués de manière non problématique et qu’ils peuvent avoir également de potentiels effets bénéfiques sur les individus. Il est donc recommandé, lors d’une évaluation d’une pratique à risque des jeux vidéo, de prendre en compte les impacts positifs et négatifs de cette utilisation de manière nuancée.
La pratique vidéoludique est dans la plupart des cas source de divertissement et de bénéfices sur les plans sociaux et psychologiques. Cette pratique peut devenir problématique chez des individus présentant des facteurs de vulnérabilité. L’OMS a pris la décision d’inclure le trouble du jeu vidéo dans la CIM-11 comme un trouble du spectre addictif. La définition du trouble du jeu vidéo est orientée sur les conséquences et l’impact fonctionnel, pour éviter la surpathologisation d’un comportement de jeu sain. Les enjeux de santé publique du trouble du jeu vidéo ont trouvé une réponse prometteuse au travers de la reconnaissance de ce trouble par l’OMS. La prise en charge de ce trouble, essentiellement psychothérapeutique, passe par la prise en compte des processus psychologiques sous-jacents.
L’usage des médias sociaux est maintenant ancré dans nos habitudes, remplit plusieurs fonctions sociales et psychologiques, et pour une minorité d’usagers vulnérables, dans certaines circonstances, il peut entraîner des répercussions sur la santé. Le plus souvent, les plaintes concernent les adolescents. La demande est alors focalisée sur la gestion du temps passé sur ces univers et l’objectif poursuivi en est sa maîtrise. Nous présentons des données soutenant que cet usage problématique touche les autres catégories d’âge, avec des spécificités psychologiques, culturelles et de genre. Ces données sont importantes pour inciter les professionnels de la santé à considérer ce problème quels que soient l’âge et le genre, et d’avoir une approche individualisée incluant les facteurs culturels et psychologiques. Le dépistage systématique et une évaluation multidimensionnelle sont les meilleurs garants d’une prise en charge de qualité et centrée sur la personne.
Le produit a bien été ajouté au panier ! Vous pouvez continuer votre visite ou accéder au panier pour finaliser votre commande.
Veuillez entrer votre adresse email ci-dessous pour recevoir un lien de réinitialisation de mot de passe
Vous pouvez créer votre nouveau mot de passe ici
Certains de ces cookies sont essentiels, tandis que d'autres nous aident à améliorer votre expérience en vous fournissant des informations sur la manière dont le site est utilisé.
Les cookies nécessaires activent la fonctionnalité principale. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.