Covid-19: la troublante découverte des possibles vertus de la nicotine
Au départ, un paradoxe : la proportion de fumeurs de tabac parmi les personnes infectées par le SARS-CoV-2 n’est celle que l’on pouvait raisonnablement attendre. Fin mars, une étude chinoise publiée dans The New England Journal of Medicine la situe à 12,6 %, bien inférieure à la proportion de fumeurs en Chine (28 %). D’autres observations similaires suivirent. En France, des données de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) établirent, début avril, que sur les 11 000 patients hospitalisés pour cause de Covid-19 depuis le début de l’épidémie, 8,5 % étaient fumeurs – contre 25,4 % (au minimum) dans la population générale.