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ISO 690 | Nau, J., Hypertension artérielle et santé présidentielle française, Rev Med Suisse, 2005/034 (Vol.1), p. 2237–2237. DOI: 10.53738/REVMED.2005.1.34.2237 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2005/revue-medicale-suisse-34/hypertension-arterielle-et-sante-presidentielle-francaise |
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MLA | Nau, J. Hypertension artérielle et santé présidentielle française, Rev Med Suisse, Vol. 1, no. 034, 2005, pp. 2237–2237. |
APA | Nau, J. (2005), Hypertension artérielle et santé présidentielle française, Rev Med Suisse, 1, no. 034, 2237–2237. https://doi.org/10.53738/REVMED.2005.1.34.2237 |
NLM | Nau, J.Hypertension artérielle et santé présidentielle française. Rev Med Suisse. 2005; 1 (034): 2237–2237. |
DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2005.1.34.2237 |
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Plusieurs éléments laissaient clairement penser depuis longtemps qu’il pouvait exister des liens entre l’existence de chiffres tensionnels élevés et le risque de survenue de lésions cérébrales vasculaires. Une étude franco-australienne démontre aujourd’hui que le fait d’abaisser la pression artérielle des hypertendus permet de réduire le risque d’apparition de certaines de ces lésions. «L’hypertension artérielle, qui touche près de 80% des personnes de plus de 65 ans, favorise l’apparition de lésions de la substance blanche cérébrale, ou infarctus silencieux, rappelle-t-on auprès de l’Inserm. Sans conséquences cliniques immédiates, cette atteinte progressive des petits vaisseaux cérébraux augmente pourtant de manière certaine le risque de démence et de troubles moteurs.» L’étude franco-australienne IRM-PROGRESS dirigée par Christophe Tzourio, directeur de l’Unité Inserm 708 «Neuroépidémiologie» montre pour la première fois qu’abaisser la pression artérielle permet de ralentir ou de stopper la progression de ces atteintes cérébrales. Ces résultats sont publiés dans la dernière livraison de la revue Circulation datée du 6 septembre 2005.
Le hasard – ou la fatalité – a voulu que cette étude soit publiée aumoment précis où le président de la République était hospitalisé au Val-de-Grâce pour ce qui fut initialement présenté comme étant «un petit accident vasculaire» et qui s’est au final révélé être un accident vasculo-cérébral de nature hémorragique. Or, il semble désormais acquis, sur la base des «confidences» faites par l’Elysée, que cet accident a pour origine une hypertension artérielle qui devra, à l’avenir, être mieux prise en compte et mieux maîtrisée. Cette situation n’a sans doute rien d’exceptionnel chez un homme hyperactif âgé de 72 ans et jadis grand consommateur de tabac. Mais puisqu’elle concerne la personne du président de la République elle vient, une nouvelle fois, soulever le débat récurrent sur la «transparence» qu’impose la fonction et le secret auquel a droit la personne qui l’exerce; un débat qui n’est pas près d’être tranché.
Pour sa part, le sénateur socialiste Michel Charasse, ancien proche de François Mitterrand, juge que les dernières propositions de création de commission de médecins pour assurer la transparence sur la santé présidentielle sont «du bla-bla-bla». L’ancienministre français du Budget considère que la seule question qui se pose, c’est de savoir «si le président de la République est capable ou pas d’exercer ses fonctions». Selon le sénateur du Puy-de-Dôme, «aucun président de la Ve République française en activité ne s’est trouvé en situation d’incapacité»,c’est-à-dire ne pouvant «plus ni parler ni écrire» et n’ayant «plus sa raison». Il ajoute: «si un président est incapable d’exercer ses fonctions, il y a dans son entourage médical et non médical suffisamment de gens qui aiment la France et le service de l’Etat pour dire la vérité».
Jean-Yves Nau
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