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ISO 690 Nau, J., Les Etats-Unis veulent systématiser les traitements préventifs contre le sida, Rev Med Suisse, 2005/005 (Vol.1), p. 397–397. DOI: 10.53738/REVMED.2005.1.5.0397 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2005/revue-medicale-suisse-5/les-etats-unis-veulent-systematiser-les-traitements-preventifs-contre-le-sida
MLA Nau, J. Les Etats-Unis veulent systématiser les traitements préventifs contre le sida, Rev Med Suisse, Vol. 1, no. 005, 2005, pp. 397–397.
APA Nau, J. (2005), Les Etats-Unis veulent systématiser les traitements préventifs contre le sida, Rev Med Suisse, 1, no. 005, 397–397. https://doi.org/10.53738/REVMED.2005.1.5.0397
NLM Nau, J.Les Etats-Unis veulent systématiser les traitements préventifs contre le sida. Rev Med Suisse. 2005; 1 (005): 397–397.
DOI https://doi.org/10.53738/REVMED.2005.1.5.0397
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2 février 2005

Les Etats-Unis veulent systématiser les traitements préventifs contre le sida

DOI: 10.53738/REVMED.2005.1.5.0397

Les autorités sanitaires fédérales américaines viennent pour la première fois de recommander que toute personne ayant été exposée au risque de contamination par le virus du sida – contamination accidentelle ou via une activité sexuelle non protégée – puisse bénéficier de l’administration d’une trithérapie préventive.

Ces recommandations ont été officiellement annoncées par les Centers for Diseases Control and Prevention (CDC). Elles marquent un important changement de politique jusqu’ici suivie par les autorités sanitaires américaines en cette matière et visent «à contenir le nombre de nouveaux cas estimés à 40000 par an aux Etats-Unis».

Depuis près de dix ans, les CDC recommandaient que seuls les personnels médicaux blessés par une seringue infectée ou touchés aux yeux par du sang contaminé dans le cadre de leur travail, soient systématiquement traités à titre préventif.

Les CDC ont donc aujourd’hui étendu ces recommandations fédérales aux victimes de viol, aux toxicomanes usant de la voie intraveineuse ainsi qu’à toutes les personnes pouvant avoir des relations sexuelles non protégées avec des partenaires potentiellement contaminés. Les CDC précisent toutefois que le traitement préventif devra être instauré dans les 72 heures qui suivent l’exposition au risque infectieux. La trithérapie (à base d’AZT et de 3TC) devra être prise quotidiennement pendant quatre semaines.

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Les autorités américaines soulignent qu’il n’existe aucune statistique tirée d’essais cliniques permettant de mesurer l’efficacité de ce type d’approche préventive. «La gravité de l’épidémie de sida nous impose toutefois d’utiliser tous les moyens disponibles pour réduire le nombre des personnes infectées» a fait valoir le Dr Ronald Valdiserri (CDC).

Il a ajouté que ce traitement préventif ne devait être considéré que comme une forme de «filet de sécurité» et en aucun cas comme un substitut aux autres mesures de prévention que sont et demeurent: l’abstinence, la monogamie, l’utilisation de préservatifs et de seringues stériles pour les toxicomanes.

Ces recommandations officielles – qui voient les Etats-Unis rejoindre tardivement sur ce thème de nombreux pays, notamment européens – n’engagent pas pour autant l’Etat fédéral à assurer la couverture du coût de ces traitements que ce soit dans le cadre du Medicare ou du Medicaid.

Jean-Yves Nau

Situation suisse

En Suisse, la «prophylaxie postex-position» du VIH (PEP) est recommandée après contact (par une blessure traversant la peau avec le sang d’une personne séropositive), ou après des rapports sexuels non protégés avec une personne séropositive. Elle n’est pas conseillée, en général, après des rapports avec une personne de statut inconnu.

«La décision est parfois difficile – dans les cas de viol, notamment – reconnaît Bernard Hirschel, responsable de l’Unité VIH/sida des Hôpitaux universitaires de Genève. De façon générale, je plaide la retenue. La probabilité de transmission du virus durant des rapports sexuels uniques avec une personne de statut inconnu étant très faible, les contraintes du traitement, ses risques et son coût doivent être pris en compte.»

J.-L. V.

Auteurs

Jean-Yves Nau

jeanyves.nau@gmail.com

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