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ISO 690 Masciangelo, M., Golay, A., Modifier notre environnement «obésogène» : quelles pistes?, Rev Med Suisse, 2005/059 (Vol.2), p. 830–833. DOI: 10.53738/REVMED.2006.2.59.0830 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2006/revue-medicale-suisse-59/modifier-notre-environnement-obesogene-quelles-pistes
MLA Masciangelo, M., et al. Modifier notre environnement «obésogène» : quelles pistes?, Rev Med Suisse, Vol. 2, no. 059, 2005, pp. 830–833.
APA Masciangelo, M., Golay, A. (2005), Modifier notre environnement «obésogène» : quelles pistes?, Rev Med Suisse, 2, no. 059, 830–833. https://doi.org/10.53738/REVMED.2006.2.59.0830
NLM Masciangelo, M., et al.Modifier notre environnement «obésogène» : quelles pistes?. Rev Med Suisse. 2005; 2 (059): 830–833.
DOI https://doi.org/10.53738/REVMED.2006.2.59.0830
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articles thématiques: nutrition-obésité
29 mars 2006

Modifier notre environnement «obésogène» : quelles pistes?

DOI: 10.53738/REVMED.2006.2.59.0830

Overweight is nowadays a major problem of public health in Switzerland. Swiss people eat too much, too much fat, sugar and salt !

Most efficient public health strategies are global and also apply to environmental modifications, an important determinant to change individual behaviours.

Today, our environment is «obesogenic»: unlimited access to food, food industry marketing, lifestyle changes.

As global programmes for smoking cessation and cardiovascular diseases prevention, it is urgent to propose interventions taking into account all environmental factors which could support individuals in their efforts of changes.

Résumé

L’excès de poids est aujourd’hui un problème de santé publique majeur en Suisse. L’alimentation des Suisses reste trop calorique, trop grasse, contient trop de sucre et trop de sel ! Les stratégies de santé publique les plus efficaces sont globales et s’appliquent aussi à des modifications de l’environ-nement, un des déterminants importants pour changer les comportements individuels. Notre environnement est aujourd’hui «obésogène»: accès illimité à la nourriture, marketing de l’in-dustrie agroalimentaire, des changements du mode de vie. Par analogie avec les programmes globaux de prévention du tabagisme et des maladies cardiovasculaires, il est urgent de proposer des interventions tenant compte de tous les facteurs environnementaux qui permettraient de soutenir les individus dans leurs efforts de changement.

LE POIDS: UN PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE EN SUISSE

En 2002, un adulte suisse sur trois souffrait de surcharge pondérale ou d’obésité, autrement dit 2,2 millions de personnes étaient touchées. Les chiffres sont à la hausse car le nombre d’adultes affectés a passé de 30% à 37% en dix ans. Un quart des enfants et des adolescents est déjà en surcharge pondérale, avec une tendance à l’augmentation. La surcharge pondérale et l’obésité ont un gros impact sur la qualité de vie avec, à la clef, une morbidité et une mortalité importantes (risque accru de maladies cardiovasculaires, cancers, diabète, complications orthopédiques entre autres). Pour mémoire, les coûts engendrés par l’excès de poids en Suisse s’élèvent à 2,7 milliards de francs par an.1,2

QUEL EST LE RÔLE DE L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ?

Au cours de l’histoire, la disponibilité alimentaire a été un facteur essentiel dans la régulation de la prise alimentaire. Aujourd’hui, on vit dans un environnement où l’accès à la nourriture est illimité: l’obésité serait-elle une adaptation physiologique à la pression de notre environnement?3 Ces dernières années, la littérature souligne le rôle de l’industrie agroalimentaire dans les changements des habitudes de consommation et les effets que l’on connaît sur la prise de poids. Quelles sont les stratégies de marketing évoquées? Premièrement, il s’agit de pousser la population à consommer plus, et surtout plus d’aliments denses en énergie, manufacturés. On ajoute aux aliments sucre, sel et graisses: il existe une prédilection physiologique pour le sucré et la sensation de satiété reliée à l’ingestion de sucres et graisses est facilement dépassée. La multiplication de l’offre de produits alimentaires et la présence de ces additifs en favorisent la vente: en 2002, plus de 11 300 nouveaux produits alimentaires ont été mis sur le marché aux Etats-Unis.4 La part des sucres ajoutés et des graisses dans l’apport calorique total des Nord-Américains s’élève aujourd’hui déjà à plus de 50% et la plupart de la population n’a jamais préparé un repas à partir de denrées de base.4 Une publicité intense permet d’influencer les choix des consommateurs. L’industrie alimentaire dépense plus que toute autre pour la publicité directe et les promotions, soit 30 milliards de dollars aux Etats-Unis.4 Une exposition de 30 secondes à de la publicité télévisuelle pour le fast-food et des boissons sucrées influence de manière importante le choix des enfants, en augmentant de trois à cinq fois la probabilité de choisir le produit promu en présence d’autres produits similaires.3 Une relation entre la publicité à la télévision et le poids des enfants est démontrée dans certaines études; dans d’autres, cette relation directe peut disparaître lorsque l’activité physique est prise en compte.5 Une autre manière de promouvoir la vente est de faciliter l’accès aux produits, en multipliant les points de vente. Les grandes chaînes favorisent cette approche, et augmentent surtout la taille des portions à des prix meilleur marché. Par exemple, le contenu d’une bouteille de Coca Cola à consommation individuelle a augmenté de trois à cinq fois.3 Il existe une corrélation entre l’index de masse corporelle, le fait de s’alimenter hors du domicile et la consommation de fast-food; on constate une augmentation de 200% des repas pris dans un fast-food aux Etats-Unis entre 1977 et 1995. L’obésité est plus élevée dans les Etats où il y a le plus de fast-food par habitant.6 En Amérique latine, 50-60% des ventes alimentaires se font aujourd’hui dans les supermarchés, ce qui favorise l’offre de produits conditionnés à haute teneur énergétique.4 Dans environ 60% des écoles primaires et secondaires des Etats-Unis, il existe des distributeurs de boissons sucrées. Dans les écoles où l’on met à disposition sodas et snacks, on consomme moins de fruits, lait et légumes. De plus, la probabilité pour un enfant consommateur de sodas d’être obèse ou en surcharge pondérale est plus élevée.7 L’industrie alimentaire semble aussi utiliser la désinformation dans sa stratégie globale de vente. Elle diffuse des messages fallacieux tels que: «il n’y a pas d’aliments mauvais pour la santé; c’est la manière de les consommer qui peut l’être. Le problème actuel d’obésité est en rapport avec la baisse de l’activité physique et non pas avec l’alimentation».4

FAUT-IL SUIVRE L’EXEMPLE DE LUTTE CONTRE LE TABAGISME?

Au vu des moyens déployés par l’industrie alimentaire, le rapprochement a été fait entre cette dernière et l’industrie du tabac. Serait-il intéressant d’utiliser les mêmes stratégies qui ont été efficaces dans la prévention du tabagisme ? Pour le tabagisme, des stratégies autres qu’uniquement éducatives ont été développées: informer les individus des effets toxiques du tabac, soutenir les fumeurs qui souhaitent arrêter leur consommation, mais aussi changer l’opinion publique et des décideurs. Les moyens de pression utilisés par l’industrie du tabac ont été rendus publics (tactiques publicitaires, soutien de publications scientifiques mensongères). La récolte de données concernant sa toxicité par des organismes de santé a été stimulée et les gouvernements ont été informés. Des lieux publics sans fumée ont été proposés, et la publicité directe et le sponsoring ont été limités ou interdits. Des mises en garde pour la santé ont été inscrites sur les paquets de cigarettes.3,4 Par ailleurs, la taxation et l’augmentation des prix a été le moyen le plus efficace sur la consommation tabagique. On discute actuellement d’uniformiser les paquets de cigarettes, une marque étant directement liée à une image publicitaire destinée à avoir un impact sur le public.8 Il est vrai que l’alimentation n’est pas en soi toxique ou addictive comme le tabac cependant une fois obèse, il est très difficile d’en guérir. Aujourd’hui, la moitié des nouveaux cas de diabète chez les adolescents américains est attribuée à l’insulinorésistance et à l’obésité, ce qui revient à dire que des jeunes sont atteints dans leur santé de manière plus irréversible qu’avec le tabac.3

LES APPROCHES INDIVIDUELLES SONT DIFFICILES

Les approches individuelles, une fois l’excès pondéral établi, ont une efficacité modeste, à l’exception des méthodes chirurgicales, réservées à un nombre limité de patients. Des prises en charge comprenant des changements du style de vie et l’emploi de médicaments aboutissent à une perte de poids de 5 à 10% du poids initial pendant un à deux ans maximum; la plupart des patients auront repris le poids perdu sept ans après.9 Une méta-analyse a montré qu’à cinq ans, la perte de poids maintenue chez des patients obèses est de trois kilos, soit 3% en moins du poids initial.3 En termes de santé, une réduction de 5 à 10% du poids, même à court terme, semble bénéfique sur les glycémies, la tension artérielle et le profil lipidique,9 mais dans le long terme le maintien de la perte de poids se révèle difficile et demande donc des interventions répétées et coûteuses.

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LE CONTRÔLE DE L’ÉPIDÉMIE DE L’OBÉSITÉ: UNE APPROCHE GLOBALE DE SANTÉ PUBLIQUE

Le contrôle des épidémies, et aujourd’hui on peut considérer que l’obésité en est une, passe aussi par des interventions destinées à transformer l’environnement, sans quoi les efforts éducatifs destinés à changer des comportements individuels auront une moindre efficacité. Dans le cas du tabac, les campagnes médiatiques sont, par exemple, plus performantes lorsqu’elles font partie d’un programme global.8 Ce modèle a été prouvé non seulement pour le tabac, mais aussi pour les maladies infectieuses, les accidents et les maladies cardiovasculaires.10 Il est évident que les approches globales de prévention sont les plus efficaces. Le North Karelia Project, démarré en Finlande en 1972, a montré qu’une intervention à plusieurs niveaux ciblée sur l’alimentation permet un changement rapide dans le domaine des maladies cardiovasculaires.11 En 25 ans, la mortalité coronarienne annuelle a baissé de 72% chez les hommes entre 35 et 64 ans. Bien que d’autres facteurs de risque puissent être impliqués (tabagisme, hypertension artérielle), des modifications directement liées à l’alimentation ont été constatées (consommation totale de graisses, baisse du taux moyen du cholestérol sanguin). Dans ce projet, la cible de l’intervention était la communauté plutôt que les individus. Cette étude montre la combinaison entre une approche participative de la population, les organismes concernés dans le domaine de la santé, les industries alimentaires, les lieux de travail, la famille et les écoles, le tout appuyé par un soutien médiatique et législatif. Par exemple, une loi a défini en 1992 le taux maximal de sel dans certains aliments; l’utilisation d’un label «contenu réduit en sel» est réglementée ainsi que l’obligation d’inscrire «teneur élevée en sel» sur les aliments au-dessus d’un certain seuil.11

SOUFFRE-T-ON AUSSI DE «MALBOUFFE» EN SUISSE?

Le communiqué de presse du 5 décembre 2005, à l’occasion du cinquième rapport sur la nutrition en Suisse, annonce que les aliments sont sûrs et que les véritables risques sanitaires découlent plutôt d’une mauvaise alimentation.12 Entre 1980 et 2002, les rapports sur la nutrition en Suisse montrent une diminution de la consommation de graisses, mais cette dernière reste supérieure (36%) aux normes nutritionnelles fixées par l’OMS (30%). Les graisses saturées représentent 14% de l’apport total (conseillé: < 10%). On mange 6,8 kg de sucre en plus par habitant par rapport à 1980, ce qui représente 70% de plus de ce qui est préconisé.13 La consommation d’aliments riches en sucres simples apporte une quantité de calories importante, sans fibres ni micronutriments et ne rassasie pas. La consommation de sucres simples, spécialement dans les boissons sucrées, serait associée à un risque élevé d’obésité et de diabète de type II.14 Par contre, la part des protéines dans l’alimentation est dans les normes. On consomme aussi moins de fruits (83,7 kg/habitant/an par rapport à 101 kg en 1980).13 En Suisse, il existe une stabilisation de l’apport énergétique entre les troisième (1987) et cinquième rapports sur la nutrition (2005), mais cet apport dépasse largement les recommandations de 25 à 30%, soit 600 à 700 kcal/j en trop (une plaque de chocolat de 100 g).14 Une faible augmentation de la consommation calorique quotidienne individuelle a un impact majeur sur l’excès de poids au niveau d’une population: une augmentation moyenne journalière supplémentaire de 3,7 kcal chez un homme de 35 ans versus 12,7 kcal pour une femme du même âge pourrait expliquer l’augmentation de l’obésité aux Etats-Unis entre 1980 et 1994.4 Un extra calorique sous la forme d’une barre de chocolat par jour se traduit par 50 kg supplémentaires en dix ans!3 L’augmentation de la prévalence de l’excès de poids en Suisse peut s’expliquer par l’excès calorique quotidien persistant (600 kcal/j). En conclusion, les Suisses mangent trop et trop riche en graisses, sel et sucre. L’apport en fruits et légumes, sucres complexes n’est pas suffisant.13,14

RETROUVE-T-ON AUSSI CHEZ LES SUISSES LA TENDANCE À NE PAS CUISINER CHEZ SOI ET À MANGER DANS DES FAST-FOODS?

La prise de repas régulière à l’extérieur ou la consommation régulière de fast-food est en relation avec l’obésité.6,15 Consommer des aliments denses en énergie (dont le fast-food) est en relation avec une prise calorique quotidienne en énergie et en graisses excessive. En Suisse, on dépense de moins en moins pour les boissons et l’alimentation, tandis que la part dévolue à la consommation hors du domicile s’accroît. Aujourd’hui, 40% seulement des 18-24 ans mangent à midi chez eux pendant la semaine. Pour le moment, l’offre de restauration rapide est encore minoritaire, pourtant 19% des repas hors domicile sont déjà pris dans des établissements de restauration rapide. Un facteur déterminant dans le choix du repas de midi pendant la semaine est le prix. Dans le Nutri-Trend-Studie 2000, seulement 6% des personnes interrogées préfèrent l’alimentation fast-food aux autres (cuisine méditerranéenne ou traditionnelle). Cependant, l’alimentation des pays du Sud n’est pas forcément la diète méditerranéenne! Les personnes interrogées peuvent se sentir gênées lorsqu’elles manifestent leurs préférences pour une alimentation plutôt jugée comme malsaine dans l’opinion générale. D’autres études ont par contre montré que chez les enfants, et en particulier les garçons, pizza et hamburger font partie des aliments préférés. Chez les 15 à 29 ans en 2004, selon l’enquête de l’association des restaurateurs GastroSuisse, les repas les plus demandés sont les snacks chauds, les plats principaux à base de viande, les sandwichs, les pâtes et les pizzas. Plus de la moitié des jeunes entre quinze et vingt-quatre ans mangent au moins une fois par semaine de la restauration rapide ou dans la rue, environ un tiers une à deux fois par semaine et 15% entre trois à six fois et plus. Beaucoup d’aliments fournis par la restauration rapide (pizza, hamburger) contiennent trop de calories, de graisses et de sel. L’apport calorique et la qualité alimentaire dépendent beaucoup de la quantité du produit, de sa préparation et de l’accompagnement (frites versus salade; soda versus eau minérale, etc.). Un Big Burger apporte 873 kcal (121% de l’apport calorique conseillé pour un repas, dont 57% sous forme de graisses), tandis qu’un hamburger classique contient 265 kcal, à condition qu’il soit consommé seul; une portion de pizza «Margherita» peut varier de 230 kcal à 850 kcal et de 6 à 39 g de matière grasse. En ce qui concerne les boissons, un quart des jeunes entre quinze et seize ans consomme plusieurs sodas par jour. Ce chiffre ne tient pas compte de la consommation à domicile. Aux Etats-Unis, c’est à domicile que l’on boit le plus de boissons sucrées. Des études européennes (Danemark) montrent une progression de la consommation de boissons sucrées chez les enfants et les jeunes.15

CONCLUSIONS

La situation actuelle de la Suisse paraît encore loin de celle des Etats-Unis, mais les modes de vie se globalisent progressivement. On a constaté déjà une augmentation de 7% de l’excès de poids en dix ans,1 et même si la consommation de graisses était à la baisse en 2002, on mange toujours trop, trop gras, trop de sucre et de sel.13,14

Les données sont parcellaires et rendent toute conclusion difficile en ce qui concerne les modalités alimentaires (domicile versus extérieur, consommation de fast-food). Il existe une tendance à dépenser davantage pour consommer ses repas hors du domicile alors que le budget destiné à l’alimentation diminue, un cinquième des repas pris à l’extérieur est consommé dans un établissement de restauration rapide.15 On n’a pas de données concernant la publicité ou la progression de la taille des portions alimentaires; dans ce dernier cas, il est toutefois vraisemblable que, la production étant de plus en plus standardisée, l’évolution se fasse dans le même sens. La majorité des programmes de Suisse Balance (campagne de l’OFSP et Promotion Santé Suisse de 2002 à 2005) étaient à visée éducative et informative. Trop peu d’actions ont été entreprises aujourd’hui pour sensibiliser les décideurs politiques et l’industrie agroalimentaire. Au vu de la gravité du problème et de l’efficacité démontrée dans d’autres domaines d’interventions globales de santé publique, il serait souhaitable aujourd’hui de développer d’autres pistes pour la prévention de l’obésité en Suisse.

Implications pratiques

> La prévalence de l’excès de poids en Suisse a augmenté de 7% en dix ans et 2,2 millions de personnes en sont affectées; les Suisses mangent encore trop,trop gras,avec trop de sucre et de sel

> Une fois l’obésité installée, le risque de rechute est très élevé même avec une prise en charge individuelle: il est nécessaire de développer des interventions davantage axées sur la prévention

> Ces interventions doivent tenir compte du rôle de l’environ-nement dans la genèse d’un comportement favorisant l’excès pondéral: accès illimité à l’alimentation, marketing de l’industrie agroalimentaire, alimentation consommée hors du domicile

Auteurs

Maria-Luisa Masciangelo

Service d’enseignement thérapeutique pour maladies chroniques
HUG, 1211 Genève 14
Alain.Golay@hcuge.ch

Alain Golay

Rue de Contamines 26
1206 Genève
alain.golay@amge.ch

Service d’endocrinologie, diabétologie, nutrition et éducation thérapeutique du patient, Département de médecine, Hôpitaux universitaires de Genève
1211 Genève 14
alain.golay@amge.ch

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