JE M'ABONNE DÈS AUJOURD'HUI
et j'accède à plus de contenu
ISO 690 | Rège-Walther, M., Théry, D., G., Thierrin, D., L., Peytremann-Bridevaux, D., I., Burnand, D., B., Peytremann-Bridevaux, D., I., Rège-Walther, D., M., Faut-il autoriser les femmes à boire ou à manger durant l’accouchement ?, Rev Med Suisse, 2010/267 (Vol.6), p. 1984–1984. DOI: 10.53738/REVMED.2010.6.267.1984 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2010/revue-medicale-suisse-267/faut-il-autoriser-les-femmes-a-boire-ou-a-manger-durant-l-accouchement |
---|---|
MLA | Rège-Walther, M., et al. Faut-il autoriser les femmes à boire ou à manger durant l’accouchement ?, Rev Med Suisse, Vol. 6, no. 267, 2010, pp. 1984–1984. |
APA | Rège-Walther, M., Théry, D., G., Thierrin, D., L., Peytremann-Bridevaux, D., I., Burnand, D., B., Peytremann-Bridevaux, D., I., Rège-Walther, D., M. (2010), Faut-il autoriser les femmes à boire ou à manger durant l’accouchement ?, Rev Med Suisse, 6, no. 267, 1984–1984. https://doi.org/10.53738/REVMED.2010.6.267.1984 |
NLM | Rège-Walther, M., et al.Faut-il autoriser les femmes à boire ou à manger durant l’accouchement ?. Rev Med Suisse. 2010; 6 (267): 1984–1984. |
DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2010.6.267.1984 |
Exporter la citation | Zotero (.ris) EndNote (.enw) |
Cette rubrique présente les résultats d’une revue systématique publiée par la Collaboration Cochrane dans la Cochrane Library (www.cochrane.org/). Volontairement limité à un champ de recherche circonscrit, cet article reflète l’état actuel des connaissances de ce domaine. Il ne s’agit donc pas de recommandations pour guider la prise en charge d’une problématique clinique considérée dans sa globalité (guidelines).
Scénario
Deux de vos patientes se trouvent en salle d’accouchement et souhaiteraient pouvoir s’alimenter. La première est une femme de 32 ans en bonne santé habituelle, en début de travail (deuxième grossesse normale à terme), et chez qui une péridurale a été posée. La deuxième est une femme de 27 ans en début de travail (première grossesse à terme), qui présente une contre-indication à la pose d’une péridurale. Elle est en surpoids et l’examen de la cavité buccale laisse présager une intubation difficile. De plus, le rythme cardiaque fœtal est suspect.
Question
Quels conseils allez-vous donner à vos patientes en matière d’alimentation durant l’accouchement ?
Depuis plus de 60 ans, la pratique de la plupart des maternités est de restreindre ou d’interdire la consommation de boisson ou nourriture aux femmes durant le travail de l’accouchement. Ces pratiques varient toutefois selon les régions et évoluent.
L’objectif de cette revue systématique est d’évaluer, chez les femmes à faible risque d’anesthésie générale, les bénéfices et les inconvénients de la consommation de nourriture et/ou de boissons durant le travail de l’accouchement, tant pour les femmes que pour les nouveau-nés.
Les résultats de cette méta-analyse (3130 femmes ; cinq essais cliniques randomisés) montrent que boire ou manger durant l’accouchement, comparé à l’accouchement à jeun ou glaçons à sucer, n’augmente pas :
le risque de césarienne (cinq essais ; RR : 0,9 ; IC 95% : 0,6-1,3) ;
le risque d’accouchement assisté (ventouse ou forceps par voie basse) (cinq essais ; RR : 0,98 ; IC 95% : 0,9-1,1) ;
la durée du travail (trois essais ; MD : -0,3 ; IC 95% : -1,6-0,97) ;
le risque de vomissements (trois essais ; RR : 0,9 ; IC 95% : 0,6-1,3) ;
le risque d’un score Apgar < 7 à 5 minutes (quatre essais ; RR : 1,4 ; IC 95% : 0,8-2,7).
Une étude domine les autres par le nombre de patientes incluses.
Les résultats ne peuvent être généralisés aux femmes enceintes à plus haut risque d’anesthésie générale.
Le syndrome de Mendelson (inhalation bronchique per- postanesthésie) n’a pu être évalué, aucune femme ne l’ayant présenté.
La satisfaction maternelle et l’hypoglycémie du nouveau-né n’ont pas été mesurées.
Boire et/ou manger durant l’accouchement ne représente ni bénéfice ni danger particulier, tant pour les femmes à bas risque de complications que pour le nouveau-né. Le choix de s’alimenter devrait ainsi être laissé aux femmes.
La restriction de nourriture ou de boisson chez les femmes présentant un risque élevé d’anesthésie générale reste une pratique pour laquelle il n’existe pas encore de preuves provenant d’essais randomisés comparatifs.
En accord avec les procédures de votre service, vous conseillez une alimentation légère à la patiente dont l’accouchement ne présente pas de risque particulier.
En revanche, vous déconseillez toute prise de nourriture solide à votre patiente à risque, et vous lui en expliquez les raisons. Elle reste cependant libre de son choix.
Le produit a bien été ajouté au panier ! Vous pouvez continuer votre visite ou accéder au panier pour finaliser votre commande.
Veuillez entrer votre adresse email ci-dessous pour recevoir un lien de réinitialisation de mot de passe
Vous pouvez créer votre nouveau mot de passe ici
Certains de ces cookies sont essentiels, tandis que d'autres nous aident à améliorer votre expérience en vous fournissant des informations sur la manière dont le site est utilisé.
Les cookies nécessaires activent la fonctionnalité principale. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.
Ces cookies permettent d’obtenir des statistiques de fréquentation anonymes du site de la Revue Médicale Suisse afin d’optimiser son ergonomie, sa navigation et ses contenus. En désactivant ces cookies, nous ne pourrons pas analyser le trafic du site de la Revue Médicale Suisse
Ces cookies permettent à la Revue Médicale Suisse ou à ses partenaires de vous présenter les publicités les plus pertinentes et les plus adaptées à vos centres d’intérêt en fonction de votre navigation sur le site. En désactivant ces cookies, des publicités sans lien avec vos centres d’intérêt supposés vous seront proposées sur le site.
Ces cookies permettent d’interagir depuis le site de la Revue Médicale Suisse avec les modules sociaux et de partager les contenus du site avec d’autres personnes ou de les informer de votre consultation, lorsque vous cliquez sur les fonctionnalités de partage de Facebook et de Twitter, par exemple. En désactivant ces cookies, vous ne pourrez plus partager les articles de la Revue Médicale Suisse depuis le site de la Revue Médicale Suisse sur les réseaux sociaux.