JE M'ABONNE DÈS AUJOURD'HUI
et j'accède à plus de contenu
ISO 690 | Zubler, V., Nouveau mode de financement des hôpitaux : bataille politique en vue, Rev Med Suisse, 2011/296 (Vol.7), p. 1175–1175. DOI: 10.53738/REVMED.2011.7.296.1175 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2011/revue-medicale-suisse-296/nouveau-mode-de-financement-des-hopitaux-bataille-politique-en-vue |
---|---|
MLA | Zubler, V. Nouveau mode de financement des hôpitaux : bataille politique en vue, Rev Med Suisse, Vol. 7, no. 296, 2011, pp. 1175–1175. |
APA | Zubler, V. (2011), Nouveau mode de financement des hôpitaux : bataille politique en vue, Rev Med Suisse, 7, no. 296, 1175–1175. https://doi.org/10.53738/REVMED.2011.7.296.1175 |
NLM | Zubler, V.Nouveau mode de financement des hôpitaux : bataille politique en vue. Rev Med Suisse. 2011; 7 (296): 1175–1175. |
DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2011.7.296.1175 |
Exporter la citation | Zotero (.ris) EndNote (.enw) |
La tension monte, à un peu plus de six mois de l’entrée en vigueur, au 1er janvier 2012, du nouveau mode de financement des hôpitaux. Si les assurés n’ont pas pris la mesure des changements qu’impliquera la loi votée en 2007 au parlement, les principaux acteurs de la santé, eux, se renvoient la balle sur une possible hausse des coûts et des primes.
Ainsi l’organisation faîtière des caisses maladie, Santésuisse, estimait au début du mois de mai que le passage au nouveau système provoquerait une hausse des primes de 1,6% en moyenne en 2012. Réponse du parlement : réunis en commission vendredi dernier, les sénateurs ont décidé de déposer une initiative parlementaire, «visant à empêcher une hausse des primes d’assurance maladie lors de l’introduction du nouveau financement hospitalier». Un projet qui a fait sortir la Conférence des directeurs cantonaux de la Santé (CDS) de ses gonds.
Emmenée par son président, le Vaudois Pierre-Yves Maillard, la CDS estime que «si on change le système, il ne faut pas, alors, mettre de couvercle sur les hausses éventuelles qui en découlent».
Selon Pierre-Yves Maillard, le mode de financement pourrait au maximum charger les assureurs à hauteur de 400 millions de francs par an – ce qui équivaut à une hausse de 2% des primes. Les cantons, eux, devraient voir leurs charges augmenter d’un milliard de francs par an.
Comment l’expliquer ? A l’avenir, précise la CDS, les cantons devront financer une offre plus large qu’aujourd’hui. Le financement hospitalier, rappelons-le, doit notamment garantir aux assurés le libre choix de leur hôpital dans toute la Suisse. Ce qui signifie que les cantons devront dorénavant financer des prestations extra-cantonales aujourd’hui à la charge de l’assurance complémentaire.
Surtout, et c’est là un élément brûlant de la réforme, l’offre devra, à l’avenir, intégrer des établissements privés qui, jusque-là, ne touchaient pas d’argent public. «Autrement dit, souligne Pierre-Yves Maillard, on nous demande d’élargir notre offre, tout en exigeant, en parallèle, une concentration des hôpitaux. Ce qui est contradictoire.» (…)
Le Temps du 17 mai 2011
Le produit a bien été ajouté au panier ! Vous pouvez continuer votre visite ou accéder au panier pour finaliser votre commande.
Veuillez entrer votre adresse email ci-dessous pour recevoir un lien de réinitialisation de mot de passe
Vous pouvez créer votre nouveau mot de passe ici
Certains de ces cookies sont essentiels, tandis que d'autres nous aident à améliorer votre expérience en vous fournissant des informations sur la manière dont le site est utilisé.
Les cookies nécessaires activent la fonctionnalité principale. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.
Ces cookies permettent d’obtenir des statistiques de fréquentation anonymes du site de la Revue Médicale Suisse afin d’optimiser son ergonomie, sa navigation et ses contenus. En désactivant ces cookies, nous ne pourrons pas analyser le trafic du site de la Revue Médicale Suisse
Ces cookies permettent à la Revue Médicale Suisse ou à ses partenaires de vous présenter les publicités les plus pertinentes et les plus adaptées à vos centres d’intérêt en fonction de votre navigation sur le site. En désactivant ces cookies, des publicités sans lien avec vos centres d’intérêt supposés vous seront proposées sur le site.
Ces cookies permettent d’interagir depuis le site de la Revue Médicale Suisse avec les modules sociaux et de partager les contenus du site avec d’autres personnes ou de les informer de votre consultation, lorsque vous cliquez sur les fonctionnalités de partage de Facebook et de Twitter, par exemple. En désactivant ces cookies, vous ne pourrez plus partager les articles de la Revue Médicale Suisse depuis le site de la Revue Médicale Suisse sur les réseaux sociaux.