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ISO 690 Bonfanti, S., Gremion, G., Gojanovic, B., Scores de mesure fonctionnelle articulaire pour le praticien, Rev Med Suisse, 2012/349 (Vol.8), p. 1501–1507. DOI: 10.53738/REVMED.2012.8.349.1501 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2012/revue-medicale-suisse-349/scores-de-mesure-fonctionnelle-articulaire-pour-le-praticien
MLA Bonfanti, S., et al. Scores de mesure fonctionnelle articulaire pour le praticien, Rev Med Suisse, Vol. 8, no. 349, 2012, pp. 1501–1507.
APA Bonfanti, S., Gremion, G., Gojanovic, B. (2012), Scores de mesure fonctionnelle articulaire pour le praticien, Rev Med Suisse, 8, no. 349, 1501–1507. https://doi.org/10.53738/REVMED.2012.8.349.1501
NLM Bonfanti, S., et al.Scores de mesure fonctionnelle articulaire pour le praticien. Rev Med Suisse. 2012; 8 (349): 1501–1507.
DOI https://doi.org/10.53738/REVMED.2012.8.349.1501
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Articles thématiques : Médecine du sport
25 juillet 2012

Scores de mesure fonctionnelle articulaire pour le praticien

DOI: 10.53738/REVMED.2012.8.349.1501

Joint functional outcome score for the clinician

The sports clinician faces multiple treatment options when dealing with overload injuries, and it is important to evaluate their outcomes. Multiple scores exist, some clincian rated (CRO), others patient rated (PRO), the latter being currently favoured. This review presents some of these scores and we selected the ones we feel are the most appropriate for a sports clinician. We considered these common problems : tennis elbow, rotator cuff issues, groin pain, patellofemoral pain syndrome, achilles tendinopathy and ankle instability. In addition, an activity level score is useful to weigh the result in the context of return to performance. These scores help to create a common language between therapists and to evaluate treatments objectively.

Résumé

Le médecin du sport a le choix de multiples thérapies face aux pathologies de surcharge, et il est nécessaire d’évaluer les bénéfices d’un traitement. Il existe à cet effet de nombreux scores, remplis par le clinicien ou en auto-évaluation par le patient, ces derniers étant actuellement recommandés. Cette revue propose une sélection de scores qui nous semblent appropriés pour les pathologies fréquentes. Nous présentons les échelles choisies pour l’épicondylalgie, les atteintes de la coiffe, la pubalgie, le syndrome fémoro-patellaire, la tendinopathie d’Achille et l’instabilité de cheville. En outre, une évaluation du niveau d’activité sportive est utile pour pondérer le score face au retour à la performance. Ces échelles permettent de créer un langage commun entre thérapeutes et d’évaluer les traitements plus objectivement.

Introduction

Le praticien est régulièrement confronté aux pathologies de l’appareil musculo-squelettique et la pratique du sport engendre beaucoup de problèmes microtraumatiques, dits de «surcharge». Le médecin du sport, qu’il soit généraliste, orthopédiste ou rééducateur, traite le plus souvent les syndromes fémoro-patellaires, les épicondylites, les douleurs achilléennes ou les atteintes de la coiffe des rotateurs. Le diagnostic posé et les traitements initiés, place au suivi qui se base en général sur un ensemble d’impressions subjectives et objectives, tant pour le clinicien que pour le patient, tandis que l’évaluation objective et chiffrée de la progression est rarement entreprise. Les praticiens reconnaissent un manque de temps et d’outils faciles à utiliser et les spécialistes font face au manque de consensus. Ces éléments expliquent que le plus souvent le ressenti du patient prime («Ça va beaucoup mieux, docteur»), à juste titre d’ailleurs.

Pourtant les scores/échelles existent et sont de deux types : soit remplis par le clinicien (Clinician rated outcome, CRO), soit par les patients (Patient rated outcome, PRO).1

Les échelles CRO évaluent le grade de la lésion et le déficit (par exemple : diminution de la mobilité), et sont indiquées pour les arbres décisionnels et le choix thérapeutique. Elles sont peu appropriées pour évaluer l’évolution, car elles ne prennent pas en compte la gêne d’un patient dans les activités de la vie quotidienne (AVQ).

Les échelles PRO évaluent la répercussion sur les AVQ, le travail et les loisirs ; elles sont indiquées pour le suivi clinique, ou lorsque le retour à l’état fonctionnel prélésionnel est essentiel (par exemple : retour à la compétition ou au travail). Ces échelles sont le gold standard actuel.2,3 Plusieurs études attestent de la validité supérieure des autoquestionnaires, face aux mesures «objectives» du médecin.4,5

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Les échelles existent, mais les questions suivantes se posent au clinicien :

  • lesquelles utiliser ?

  • Combien de temps cela va-t-il me prendre ?

  • Sont-elles fiables et validées ?

C’est en partant de ces questions que cet article a été pensé, afin d’établir une liste non exhaustive des échelles existantes par articulation et pour les pathologies les plus fréquentes. Il y a pléthore de scores existants, mais un exemple suffira à résumer notre démarche. Harvie et coll. ont noté 44 échelles différentes dans les revues sur l’épaule, dont le choix n’était que rarement expliqué ou justifié.6 Nous proposerons en conclusion de retenir quelques-uns de ces scores pour aider à la prise en charge des atteintes musculo-squelettiques classiques.

Méthodologie

Nous avons sélectionné les pathologies fréquentes en médecine du sport générale : atteinte de la coiffe des rotateurs, tendinopathie de l’épaule et épicondylalgies pour le membre supérieur ; pubalgie, syndrome fémoro-patellaire, tendinopathie achilléenne et instabilité de cheville pour les membres inférieurs.

La recherche sur Pubmed comprenait les mots-clés suivants : outcome, score*, functional result*, scale, index, disability, questionnaire, evaluation, assess*, en plus des noms d’échelles connues trouvées (par exemple : Constant, IKDC) et des articulations concernées. Les revues de littérature spécifiques ont été consultées, de même que des revues sur la création et la validation des scores. Les références des articles ont permis de compléter les sources et des orthopédistes spécialisés ont été consultés.

Résultats

Epaule : coiffe et tendinopathie

Il existe un grand nombre d’instruments de mesure pour la coiffe des rotateurs,7 et nous avons dû opérer un choix limité aux échelles les plus intéressantes :

The University of California Los Angeles (UCLA) shoulder score, American shoulder and elbow surgeons evaluation form (ASES) et Constant score,8 tous de type mixte CRO/PRO ; Western Ontario shoulder instability index (WOSI)9 et Western Ontario rotator cuff index (WORC)10 de type PRO récemment développés.

Les caractéristiques de ces échelles sont résumées dans le tableau 1.

Tableau 1

Scores de l’épaule

En complément, il existe un score d’activité, Measurement of shoulder activity level,11 questionnaire simple qui détermine le niveau d’activité (AVQ ou sport). Ce score est à visée discriminative plus que diagnostique.

Coude : épicondylalgie

Le tennis elbow est une des pathologies du membre supérieur les plus fréquemment diagnostiquées, et voici les échelles sélectionnées par notre recherche :12

  • American shoulder and elbow surgeons-elbow (ASES-E): questionnaire PRO évaluant la douleur, la fonction et la satisfaction, indépendamment du diagnostic. Partie CRO comprenant une évaluation clinique (ROM (range of motion – amplitude de mouvement), stabilité).

  • Patient rated tennis elbow evaluation (PRTEE) :13-15 questionnaire développé en 2001 (PREE) puis modifié spécifiquement pour la douleur et la fonction dans le tennis elbow.

  • Mayo elbow performance index : échelle CRO très utilisée, surtout pour l’évaluation pré et postopératoire, consiste en quatre parties (douleurs, mobilité ulnohumérale, stabilité, cinq activités fonctionnelles), dont une évaluation clinique spécialisée du coude.

  • Upper extremity functional scale : questionnaire évaluant la gêne fonctionnelle dans une population de travailleurs.

Une mesure objective intéressante est la force du poignet (test de Jamar ou handgrip strength). Le résultat peut être exprimé en comparaison de la force au membre opposé sain.

Hanche : pubalgie

La pubalgie est fréquente chez le sportif ; son diagnostic et son traitement sont difficiles et beaucoup d’efforts existent pour établir une classification et un langage communs.

Récemment, un questionnaire PRO intéressant a été créé, Le Copenhagen hip and groin outcome score (HAGOS).16 Il permet de suivre l’évolution clinique de la pubalgie dans ses aspects de limitation fonctionnelle, de degré d’activité, y compris la participation sportive. L’échelle consiste en six sous-échelles (douleur – 10 items, symptômes associés – 7 items, limitations AVQ – 5 items, restrictions sportives – 2 items, qualité de vie – 5 items) chez des patients actifs (> 2,5 heures par semaine). Le score est simple et obtenu en cinq minutes. La validité, la fiabilité et la sensibilité ont été testées, mais c’est un score jeune qui peut-être bénéficiera de modifications dans le futur. Pas disponible en français.

Genou : syndrome fémoro-patellaire

L’insaisissable syndrome rotulien (Patellofemoral pain syndrome, PFPS) représente 25% des consultations en médecine du sport.17 Malgré sa prévalence élevée, les hypothèses physiopathologiques et les méthodes d’évaluation diagnostique laissent parfois songeur. L’examen clinique est souvent décevant et peu corrélé aux symptômes, certaines études ne montrant pas de différence entre patients et volontaires sains.18 Le diagnostic se base sur l’anamnèse et un cortège d’éléments cliniques : angle Q, palpation du rétinaculum, patellar tilt test, mobilité patellaire, compression patellaire (Zohlen), le tracking rotulien (J sign), les raccourcissements, la force et le trophisme musculaires. L’essentiel réside dans le fait que ces mesures objectives sont très peu (interobservateur) et moyennement (intraobservateur) reproductibles et peu fiables, si bien que le gold standard n’existe pas.19

On comprend alors que l’échelle idéale soit absente. Les échelles existantes et adaptables de type PRO retenues sont :

  • Anterior knee pain scale (AKPS), aussi appelée Kujala Scale ;20

  • Lower extremity functional scale (LEFS) ;

  • International knee documentation committee form (IKDC) ;

  • Knee injury osteoarthritis outcome score (KOOS).

Elles évaluent douleurs, symptômes associés (par exemple : boiterie), AVQ et qualité de vie. Le tableau 2 reprend les caractéristiques des scores du genou.

Tableau 2

Scores du genou

De plus, il y a deux échelles d’activité : le Tegner activity level et le Marx activity level :21 Le score PRO de Tegner,22 créé initialement pour le suivi des ruptures du ligament croisé antérieur, établit le niveau d’activité dans un sport spécifique avant la lésion, est simple et rapide mais sans validation formelle. Le score PRO de Marx 23 détermine le pic d’activité fonctionnelle sportive dans l’année écoulée (course, changement de direction, pivot). Il est validé, rapide et fiable.

Cheville : tendinopathie achilléenne

La tendinopathie d’Achille, de diagnostic facile et de traitement diabolique, long et compliqué, nécessite typiquement un outil clinique de suivi. Un seul score est réellement adapté, le Victorian institute for sports assessement -A. Le VISA-A 24 est utilisable pour le traitement conservateur ou chirurgical. Huit questions abordent douleur et fonction (AVQ et sport), avec un score de 0 à 100.

Le VISA-A a été validé, présente une bonne fiabilité test-retest, intra et interobservateur.

Le résultat numérique est utilisable tant en clinique qu’en recherche et il est facile d’utilisation aussi par le patient. Pas de validation en français.

Cheville : instabilité

L’entorse de cheville résulte fréquemment en une instabilité chronique résiduelle, jusqu’à 10-20%.25 Toutefois, les échelles sont peu validées et souffrent de problèmes psychométriques.26 Nous avons retenu :

  • Karlsson ankle function score (KAFS), type PRO, créé pour évaluer les capacités fonctionnelles après entorse du ligament latéral externe, il est de sensibilité modérée.

  • Foot and ankle outcome score (FAOS) est un score «régional» type PRO, qui évalue symptômes et limitations fonctionnelles. Son utilisation dans les entorses du ligament latéral externe (LLE) est validée.

  • Foot and ankle disability index (FADI), type PRO, évalue les difficultés dans les AVQ et activités sportives après entorse du LLE.

  • Olerud and Molander ankle score (OMAS), type PRO, évalue douleur, symptômes associés et fonction. Sa sensibilité est modérée à bonne (la meilleure jusqu’ici).

  • Ankle function scale (AFS), type CRO/PRO, développé à but pronostique pour distinguer entorse bénigne et sévère. Ses sensibilité et spécificité sont médiocres (76% et 63%) pour prédire la récupération à deux semaines.27

Là aussi, il existe un score d’activité de la cheville 28 qui est une échelle «par sport». Elle se compose de 53 sports, puis place le patient dans une des dix catégories qui évaluent la fonction biomécanique et les éléments spécifiques du sport correspondant (changement de direction, contact, etc.), les facteurs environnementaux (matériel, type de terrain) et la fréquence d’entorses décrite pour le sport en question (ankle injury frequency rate). On va l’utiliser si l’activité est pratiquée plus de 50 heures par année.

Discussion

Le tableau 3 résume les échelles et scores que nous recommandons.

Tableau 3

Scores que nous recommandons

Epaule

Les questionnaires WORC et WOSI de type PRO ont été créés selon les recommandations actuelles, sont validés, sensibles aux changements, rapides et simples et nous semblent adaptés à l’utilisation en médecine du sport. Une mesure d’activité liée à l’épaule est rarement rapportée mais il semble opportun de déterminer le Shoulder activity level avant le traitement afin de pouvoir mieux cibler et évaluer les résultats : typiquement, les patients utilisant peu leurs membres supérieurs surévalueront le résultat du traitement. En médecine du sport, le niveau de retour à la fonction maximale antérieure doit être le but.

Coude

L’échelle PRTEE nous semble la plus adaptée pour l’épicondylalgie : questionnaire de type PRO, simple, rapide, sensible et fiable, ne demandant pas de réaliser un status spécialisé.

La mesure du handgrip strength (Jamar) est facile à réaliser.

Hanche

Le score HAGOS est simple et rapide d’utilisation, avec de bonnes caractéristiques psychométriques, et cible la population sportive.

Genou

Nous optons pour les échelles AKPS ou IKDC, qui ont leurs spécificités. L’AKPS a été créée spécifiquement pour le syndrome fémoro-patellaire, mais nécessite le médecin, au contraire de l’IKDC, qui est validée et ses capacités psychométriques sont bonnes.

Afin d’éviter la surestimation par les patients sédentaires ou à demande fonctionnelle basse, une échelle d’activité devrait être utilisée (par exemple : Marx), se basant sur le niveau de l’année écoulée.

Instabilité de cheville

Nous retenons le KAFS et le FAOS (plus long à compléter). Les deux scores sont de type PRO et créés pour l’instabilité ou l’entorse de cheville. Là aussi, le score d’activité de la cheville serait intéressant à ajouter.

Tendon d’Achille

Le VISA-A est rapide, simple et validé. On peut objecter que d’autres pathologies du membre inférieur (cheville, sciatalgie) influencent le score, tout comme pour tout autre questionnaire, ou le fait que sa sensibilité n’ait pas été testée.

Conclusion

Cet article n’est pas une revue exhaustive de toutes les échelles existantes ; un choix a été opéré pour discuter des échelles les plus représentées dans la littérature ou celles qui correspondent aux besoins en médecine du sport. Les échelles de type PRO ont notre faveur car elles mesurent ce qui finalement importe au patient : sa qualité de vie après la blessure et le retour au niveau sportif/fonctionnel.

Il est important d’introduire ce type de mesures dans notre pratique afin de pouvoir développer en Suisse un langage commun entre spécialistes, d’établir des comparaisons valables entre les divers traitements et d’améliorer le devenir des patients.

Implications pratiques

> L’utilisation d’échelles lors de chaque consultation permettra :

  • une vision plus objective des résultats de notre traitement

  • la possibilité de comparer les résultats obtenus par d’autres collègues traitant des pathologies similaires

  • de développer un langage commun entre cliniciens

> Nous recommandons les échelles qui sont des auto-évaluations par les patients (PRO), car elles sont plus proches de leur réalité quotidienne et ne demandent pas beaucoup de temps au clinicien

Auteurs

Silvia Bonfanti

Unité de médecine physique et rééducation orthopédique
Département de chirurgie
HUG, 1211 Genève 14
alexandrannowak@gmail.com

Gérald Gremion

Centre de médecine du sport
Swiss Medical Olympic Center
CHUV
1005 Lausanne
gerald.gremion@chuv.ch

Boris Gojanovic

Centre de médecine du sport, Swiss Olympic Medical Center, Hôpital de La Tour
1217 Meyrin/Genève
boris.gojanovic@latour.ch

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