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ISO 690 Sculier, D., Calmy, A., VIH : l’année 2014 en revue, Rev Med Suisse, 2015/45657 (Vol.11), p. 148–152. DOI: 10.53738/REVMED.2015.11.456-57.0148 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2015/revue-medicale-suisse-456-57/vih-l-annee-2014-en-revue
MLA Sculier, D., et al. VIH : l’année 2014 en revue, Rev Med Suisse, Vol. 11, no. 45657, 2015, pp. 148–152.
APA Sculier, D., Calmy, A. (2015), VIH : l’année 2014 en revue, Rev Med Suisse, 11, no. 45657, 148–152. https://doi.org/10.53738/REVMED.2015.11.456-57.0148
NLM Sculier, D., et al.VIH : l’année 2014 en revue. Rev Med Suisse. 2015; 11 (45657): 148–152.
DOI https://doi.org/10.53738/REVMED.2015.11.456-57.0148
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Articles thématiques : nouveautés en médecine 2014
14 janvier 2015

VIH : l’année 2014 en revue

DOI: 10.53738/REVMED.2015.11.456-57.0148

The latest UNAIDS GAP report suggests the end of the HIV/AIDS epidemic by 2030 based on the progress in the fight against the disease during recent years. While the number of new infections and deaths related to HIV has decreased globally, more than half of people living with HIV do not know that they are infected with the virus. HIV testing and early initiation of antiretroviral therapy are both crucial elements in transmission prevention. Many treatment regimens are now available with new fixed dose combinations and new drugs that are better tolerated and with fewer drug interactions. A world without HIV will be possible only with an effective vaccine and cure – these are still hypothetical – and will require removal of societal, economical and political barriers.

Résumé

Le dernier rapport de l’ONUSIDA sur les progrès réalisés dans la lutte contre le VIH suggère que la pandémie du VIH/sida pourrait prendre fin en 2030. Si le nombre des nouvelles infections et des décès diminue dans le monde, plus de la moitié des personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur séropositivité. Le dépistage est crucial pour contrôler la transmission du virus, tout comme l’initiation précoce du traitement antirétroviral. Le choix des lignes de traitement se multiplie avec de nouvelles combinaisons à dose fixe et de nouvelles molécules mieux tolérées, ayant moins de potentiel d’interactions médicamenteuses. La réalité d’un monde sans VIH passe par un vaccin efficace, par la possibilité d’une guérison – ces derniers étant encore hypothétiques – mais aussi par l’abolition d’obstacles sociétaux, économiques et politiques.

La fin de la pandémie du sida dans quinze ans ?

L’année 2014 restera marquée par la tragédie du vol MH17, qui a coûté la vie à six délégués en route vers la 20e conférence internationale sur le VIH/sida, à Melbourne. Parmi les 298 victimes se trouvaient le Pr Joep Lange, ancien président de la Société internationale contre le sida (figure 1), et Glenn Thomas, membre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ancien collègue. Publié à la veille de cette conférence, le rapport 2013 de l’ONUSIDA a révélé les progrès considérables réalisés dans la lutte contre le VIH/sida, laissant même entrevoir la fin de la pandémie d’ici quinze ans.1 Le nombre de décès liés au sida a diminué de 35% par rapport au pic de mortalité enregistré en 2005 et de 11,8% par rapport à 2012, la plus forte baisse enregistrée sur un an depuis le début du recensement de ces chiffres. Le nombre de nouvelles infections a également baissé de 38% depuis 2001. Toutefois, les nouvelles infections progressent encore en Europe occidentale et centrale, ainsi qu’en Amérique du Nord (+ 8%), en Afrique du Nord et au Moyen-Orient (+ 7%), et en Europe orientale et Asie centrale (+ 5%) (figure 2).

Figure 1.

Hommage à Joep Lange lors de la 20e conférence internationale sur le sida à Melbourne, juillet 2014

(Crédit : L. Highleyman, NAM/Aidsmap, 2014).

Figure 2.

Estimations de l’ONUSIDA sur les nouvelles infections VIH chez les adultes et enfants à travers le monde en 2013

(Crédit : UNAIDS/ONUSIDA, 2014).

Dans son allocution à Melbourne, le directeur de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a appelé à mettre un terme à la pandémie d’ici 2030. «Ma vision pour en finir avec le sida est la suivante : le dépistage et la trithérapie sont accessibles pour tous et partout ; chaque personne séropositive bénéficie d’un traitement efficace rendant la charge virale indétectable ; personne ne meurt du VIH ou d’une maladie liée au sida et aucun enfant ne naît séropositif ; toute personne infectée par le VIH vit en dignité, protégée par des lois, est libre de tout mouvement et peut résider là où elle le désire. Cette vision était également celle de mon ami et mentor Joep Lange, et elle sera mienne jusqu’à ce qu’elle devienne une réalité».

Quels sont les moyens pour que cet espoir devienne réalité ?

Le diagnostic précoce de l’infection VIH

Plus de 50% des personnes vivant aujourd’hui avec le VIH dans le monde ne connaissent pas leur séropositivité.1 En Suisse, la majorité des patients porteurs du VIH se présentent dans un service de soins avec un taux de lymphocytes T-CD4 < 500 cellules/mm3 ou à un stade très tardif, à l’occasion d’une maladie classant sida.2 Connaître son statut VIH est pourtant une condition nécessaire pour débuter précocement le traitement antirétroviral (trithérapie). Les stratégies de dépistage sont diverses : des tests capillaires rapides, anonymes ou non, sont proposés le plus souvent dans des structures d’urgence ou des lieux dédiés à la prévention. L’autotest (un test fait par l’individu à domicile, commandé par exemple sur un site internet officiel) est aussi très apprécié par les utilisateurs pour sa commodité, sa confidentialité et l’obtention immédiate des résultats.3 Sa sensibilité est de 92,9% lorsque le test est réalisé par le patient, un résultat un peu inférieur à celui des tests capillaires les plus courants. L’OMS et l’ONUSIDA soutiennent cette stratégie de dépistage tout en reconnaissant le manque actuel de données scientifiques, notamment sur l’accès aux soins après un autotest positif.4 L’autotest, pas plus d’ailleurs que le dépistage gratuit, ne sont d’actualité en Suisse, l’Office fédéral de la santé publique préférant miser sur d’autres modalités de prévention.5 Pourtant, la dernière campagne de prévention «LOVE LIFE – ne regrette rien» a suscité la controverse parmi plusieurs associations de citoyens par ses affiches «hautement sexualisées» (figure 3).6

Figure 3.

Campagne d’affichage controversée pour la prévention du sida en 2014

(Crédit : A. Calmy, 2014).

L’initiation précoce et universelle du traitement antirétroviral

L’initiation précoce d’un traitement antirétroviral (< 500 lymphocytes T-CD4) a prouvé son efficacité en matière de réduction de transmission chez les couples séro-discordants.7 Le bénéfice de cette stratégie d’initiation précoce du traitement se traduit également en termes de mortalité et morbidité, liées ou non au sida, chez les patients.8 Depuis 2013, l’OMS recommande de traiter précocement les personnes vivant avec le VIH, dès que le taux de lymphocytes T-CD4 descend sous 500 cellules/mm3.9 Les dernières recommandations américaines et françaises préconisent, elles, un traitement antirétroviral pour tout adulte infecté qui se sent prêt et souhaite débuter une trithérapie.10,11

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Quelles nouveautés sur le plan thérapeutique ?

La trithérapie accessible et efficace pour tous, comme le souhaitent les agences onusiennes, passe par l’utilisation de traitements simples, hautement actifs, bien tolérés et avec peu d’interactions médicamenteuses potentielles. Le choix de l’OMS pour la première ligne de traitement se porte sur le ténofovir (TDF), l’emtricitabine (FTC) et l’éfavirenz (EFV), de préférence en combinaison à dose fixe (connu en Suisse sous le nom d’Atripla).

Dans les pays industrialisés, plusieurs premières lignes de traitement sont possibles et se décident de façon individuelle, en privilégiant des combinaisons ayant peu d’effets indésirables, compatibles avec d’éventuelles comédications. A l’Atripla s’ajoutent désormais d’autres coformulations en une seule prise quotidienne comme l’Eviplera, une combinaison de TDF, FTC et rilpivirine (RPV), et le Stribild, composé de TDF, FTC et elvitégravir (ETG) boosté par du cobicistat (tableau 1). Les inhibiteurs de protéase persistent bien sûr dans l’arsenal thérapeutique, même si cette classe de médicaments n’existe pas encore en coformulation.

Tableau 1.

Thérapies antirétrovirales de première ligne et leurs coûts annuels en 2014

La rilpivirine, un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse, est aussi efficace que l’EFV chez les patients n’ayant jamais reçu de trithérapie, pour autant que la charge virale soit < 100 000 copies/ml.12 L’elvitégravir appartient à la classe des inhibiteurs de l’intégrase et est actuellement commercialisé en coformulation avec le TDF, le FTC et le cobicistat. Ce dernier est un nouveau booster qui remplace le ritonavir dans cette indication, et un inhibiteur puissant du CYP3A4, quoique plus spécifique du 3A4, interagissant aussi avec de nombreuses molécules.

Dernier arrivé sur le marché suisse des antirétroviraux, le dolutégravir (DTG), sous le nom commercial de Tivicay, est également un inhibiteur de l’intégrase, qui s’administre à la dose de 50 mg une fois par jour sans nécessiter de booster pharmacocinétique. Le DTG est le premier antirétroviral à surpasser l’éfavirenz en termes d’efficacité, avec 71% des patients jamais traités auparavant atteignant une charge virale < 50 copies/ml à 144 semaines de DTG + abacavir (ABC)/lamivudine (3TC) comparés à 63% des participants sous EFV-TDF/FTC.13 Le DTG est aussi supérieur au darunavir boosté (DRV/r), avec 90% des patients sous DTG et 83% des patients sous DRV/r atteignant une charge virale < 50 copies/ml à 48 semaines.14 La mise sur le marché de la coformulation DTG/ABC/3TC en comprimé unique a été approuvée par l’Agence européenne des médicaments le 22 août 2014.

Le ténofovir alafénamide (TAF) est un autre composé en cours de développement, notamment pour la coformulation.15 Le TAF est le précurseur du TDF et semble moins toxique pour la fonction rénale et la densité osseuse en comparaison au TDF, la molécule la plus utilisée actuellement.

Enfin, de nouvelles molécules à longue durée d’action sont en cours d’investigation. C’est le cas du GSK744 et du TMC278, sous forme injectable intramusculaire, en étude de phase IIB comme traitement de maintien à intervalle soit mensuel, soit toutes les huit semaines (NCT02120352).

Des comorbidités de plus en plus fréquentes

Exemple des troubles osseux et de la co-infection par le virus de l’hépatite C

Le vieillissement des personnes porteuses du VIH rend plus probable la présence concomitante de comorbidités ; une étude italienne a montré qu’au-delà de 60 ans, plus de 80% des patients souffraient de trois comorbidités ou plus.16 Au Groupe Lipo et métabolisme, consultation multidisciplinaire tenue aux Hôpitaux universitaires de Genève,17 dyslipidémie, obésité, intolérance glucidique, troubles osseux sont très fréquents, atteignant, dans cette population certes sélectionnée, 35% par exemple pour la dyslipidémie.18

Les hommes séropositifs âgés de 60 à 70 ans et sous trithérapie stable présentent des altérations de la microstructure osseuse trabéculaire et corticale plus sévères qu’un groupe contrôle séronégatif d’âge équivalent, et ce même en l’absence d’ostéoporose.19 La prévention des fractures devient dès lors essentielle chez nos patients séropositifs vieillissant. Les suppléments de calcium et vitamine D à hautes doses lors de la première année sous TDF/FTC/EFV ont montré une réduction de la perte minérale osseuse au niveau du col fémoral.20

Les maladies hépatiques, dont la co-infection par le virus de l’hépatite C (VHC), sont une cause très fréquente de mortalité, avant les maladies cardiovasculaires.21,22 L’année 2014 a vu arriver de nouveaux antiviraux à action directe contre le VHC, ouvrant la voie à des schémas de traitement sans interféron.23 Parmi ces molécules, le sofosbuvir, un analogue nucléotidique commercialisé en Suisse sous le nom de Sovaldi, dont l’association avec la ribavirine a été testée chez les patients co-infectés VIH/VHC pour une durée de 12 ou 24 semaines en fonction du génotype et des antécédents de traitement VHC. Le taux de réponses virologiques soutenues à douze semaines était identique à celui observé chez les patients mono-infectés par le VHC (84 à 89% pour 12 à 24 semaines de traitement respectivement), avec une bonne tolérance et surtout le maintien du contrôle virologique du VIH.24 Si la guérison du VHC devient une réalité proche, son coût important – CHF 19 209.– par mois pour le sofosbuvir seul – est un frein majeur à son utilisation dans les pays à faible et moyen revenus.

Guérison du VIH

La guérison du VIH quant à elle, est-elle envisageable en 2014 ? Un seul cas de guérison a été prouvé à ce jour, celui du fameux «patient de Berlin», Timothy Brown.25 Le cas très médiatique également du bébé du Mississippi, que l’on pensait guéri après une trithérapie très précoce mais «redevenu» VIH positif, suggère que la formation des réservoirs de cellules infectées par l’ADN proviral du VIH après exposition est extrêmement précoce. Ceci est corroboré par une étude chez le singe, montrant un rebond de charge virale à l’arrêt d’une trithérapie commencée au troisième jour postexposition alors que l’ADN proviral était introuvable dans les lymphocytes T-CD4 mais détecté au niveau de la muqueuse intestinale et des ganglions lymphatiques.26 L’initiation précoce des antirétroviraux avant la formation des réservoirs semble dès lors une stratégie aux chances de succès improbables ; par contre, le traitement précoce pourrait permettre de diminuer la taille du réservoir et ainsi faciliter la guérison dans les stratégies futures d’éradication.27

L’élimination du virus des lymphocytes T-CD4 réservoirs pourrait constituer une option thérapeutique avec un objectif de guérison. L’idée est d’activer la transcription du virus contenu de manière latente dans les cellules infectées, puis de l’éliminer. Les candidats actuels incluent les inhibiteurs de l’histone déacétylase, traditionnellement utilisés en psychiatrie ou plus récemment en oncologie, et l’immunothérapie à médiation cellulaire en sus de la thérapie vaccinale.28 Enfin, la thérapie génique est explorée afin de rendre les cellules résistantes au VIH en éliminant par exemple le récepteur CCR5, principal récepteur d’entrée du virus.28

Au-delà des avancées scientifiques

En référence à la vision de Michel Sidibé, les personnes vivant avec le VIH sont-elles vraiment protégées et libres de leurs mouvements ? En Suisse, l’aptitude au travail des patients séropositifs à un an de traitement s’est considérablement améliorée de 1998 à 2012, passant de 27,5 à 44,2% respectivement.29 Par contre, la proportion de patients ayant leur travail comme source principale de revenus a très peu augmenté sur cette même période, suggérant la persistance de nombreuses barrières à l’emploi. La libre circulation totale des personnes séropositives reste aussi utopique : 40 pays dans le monde continuent de restreindre, voire d’interdire l’entrée des personnes vivant avec le VIH (figure 4). La conférence de Melbourne a mis l’accent sur les droits des personnes et appelle, dans sa déclaration, à dénoncer les discriminations et législations répressives envers les personnes séropositives. Il reste encore du chemin à parcourir pour un monde sans VIH en 2030.

Figure 4.

Restrictions d’entrée, de séjour et de résidence pour les personnes porteuses du VIH en 2012

(Crédit: UNAIDS/ONUSIDA, 2012).

Les auteurs n’ont déclaré aucun conflit d’intérêts en relation avec cet article.

Implications pratiques

> Détecter une primo-infection VIH, proposer un dépistage VIH en pratique médicale générale sont des éléments-clés d’un diagnostic précoce de l’infection VIH. Les bénéfices d’une détection précoce sont autant individuels par une prise en charge médicale appropriée qu’en termes de santé publique par une réduction de la transmission de l’infection

> Le traitement antirétroviral peut être proposé chez tout patient séropositif pour le VIH, pour autant que le patient le souhaite et se sente prêt à débuter une trithérapie

> Le choix du traitement antirétroviral initial se décide de façon individuelle, en privilégiant les combinaisons simples, ayant peu d’effets indésirables, compatibles avec d’éventuelles comédications et permettant de maximiser l’adhérence

Auteurs

Delphine Sculier

Service des maladies infectieuses
HUG, 1211 Genève 14
delphine.sculier@hcuge.ch

Alexandra Calmy

Unité VIH, Service des maladies infectieuses, Département de médecine, Hôpitaux universitaires de Genève
1211 Genève 14
olivier.segeral@hug.ch

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