La kétamine et l’eskétamine semblent être des molécules prometteuses aux urgences psychiatriques puisqu'elles pourraient être utilisées pour combattre l’agitation psychomotrice et le comportement suicidaire aigu. Tour d'horizon sur l'administration et l'utilisation innovatrice de ces molécules avec le Docteur Markus Kosel.
Pour en savoir plus, consultez le numéro 725 de la Revue Médicale Suisse.
Dr Markus Kosel, responsable de l'unité de psychiatrie du développement mental aux Hôpitaux Universitaires de GenèveLa kétamine, avec son aspect calmant qui est évidemment aussi dose-dépendant, pourrait être une alternative par rapport à d'autres médicaments comme les benzodiazépines ou les antipsychotiques. Les effets anti-suicidaires et antidépressifs sont très rapides par rapport à d'autres molécules qu'on a à disposition.