COVID-19

En France, le conseil scientifique Covid-19, composé de douze membres, est chargé d’éclairer la décision publique pour lutter contre l’épidémie causée par le SARS-CoV-2. Il est doublé d’un second conseil également composé de douze membres qui a été institué, à la demande du président de la République française, le 11 mars 2020. La première réunion informelle entre scientifiques avait eu lieu le 5 mars 2020 à l’Élysée, pour décider de la création de ce comité en dehors de toutes les institutions existantes.

L’émergence du SARS-CoV-2, responsable de la pandémie de Covid-19, a remis sur le devant de la scène les risques liés aux virus zoonotiques, risques évoqués de longue date pour la grippe et son potentiel pandémique. De fait, 60 % des maladies infectieuses dites émergentes correspondent à des zoonoses et plus de 70 % d’entre elles proviennent de la vie sauvage. 

Les expositions dans la communauté et les contacts étroits interindividuels continuent à alimenter la pandémie au Covid-19. Mais qu’entend-on par une exposition communautaire ? Caractériser les expositions, faire ressortir celles qui entraînent le plus de transmissions en précisant le rôle des différentes activités communautaires était le but de cette étude.

Deux publications récentes de l’Académie nationale française de médecine mettent en lumière l’ambiguïté des rapports pouvant exister entre le SARS-CoV-2, l’épidémie de Covid-19 et certaines espaces animales. 

Comment pourrait-on ne pas poursuivre notre chronique de « l’affaire de la chloroquine » ? Comment abandonner cette polémique aussi édifiante que sans fin déclenchée, alimentée, entretenue par le Pr Didier Raoult (Institut hospitalo-universitaire Méditerranée, Marseille) ? Par lui et pas ses ennemis.

De l’actuelle situation pandémique, que dire ? Face à notre vulnérabilité commune, assiste-t-on à un éveil collectif ? Au contraire : davantage que les humains, c’est la biologie et les inflexibles (mais arbitraires) lois de l’économie qui se réveillent et imposent leurs règles. Et la société qui, surprise et angoissée, cherche à comprendre.

On aurait pu imaginer que cette chronique sur « l’affaire de la chloroquine » s’achève bientôt, faute d’énergie, d’objet, de combattants. Or, tel n’est pas le cas. Cette polémique multiforme et internationale, régulièrement alimentée par le Pr Didier Raoult (Institut hospitalo-universitaire Méditerranée, Marseille), ne connaît toujours pas de répit.

Devant la vitesse de propagation de la pandémie due au nouveau coronavirus, une réorganisation des systèmes de santé a été nécessaire. De nombreuses questions se sont posées quant à la spécificité de la psychiatrie dans cette situation exceptionnelle. À Genève, le département de psychiatrie a pris la décision d’ouvrir une nouvelle unité de cohortage pour ses patients contaminés.

La pandémie inattendue du Covid-19 qui a des effets multiples et parfois très graves sur la santé physique des sujets infectés a également des effets délétères sur la santé mentale des populations exposées.

Ce printemps, j’ai publié une chronique relatant le vécu des soignants lors de la préparation de l’hôpital de Sion à l’accueil des patients intubés atteints du coronavirus. En voici la suite et fin.