COVID-19

Les soins intensifs ont été un secteur particulièrement sollicité durant la crise du COVID-19. À partir de fin février 2020, en prévision de la catastrophe qui s’annonçait, les préparatifs ont pu débuter, permettant d’anticiper l’arrivée des patient·e·s. Quel a été le « prix à payer » pour les patient·e·s, leur entourage et la communauté ?

Durant la pandémie Coronavirus Disease 19, certains aspects habituels des retraits thérapeutiques ont dû être adaptés. L’accompagnement des patients et de leurs proches au décès ainsi que le soutien aux équipes de soins ont amené à résoudre de nouveaux défis. L’intégration des soins palliatifs dans les processus de retraits thérapeutiques aux soins intensifs a pu être mise en œuvre durant cette crise sanitaire. La formation continue aux questions en lien avec la fin de vie et l’établissement de plans de collaboration avec les soins palliatifs est essentielle aux soins intensifs.

Selon le dernier rapport du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), 79,5 millions de personnes étaient déracinées à travers le monde fin 2019 (soit plus de 1 % de la population mondiale, dont 40 % d’enfants). Deux tiers de ces migrant·e·s forcé·e·s étaient originaires de 5 pays (Syrie, Venezuela, Afghanistan, Soudan du Sud et Myanmar). Et trois quarts vivaient dans des pays voisins, en particulier la Turquie, la Colombie, le Pakistan et l’Ouganda.

La pandémie de Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) a durement frappé les personnes âgées. Les particularités de leur prise en charge représentent un défi majeur. Dans la région centre du canton de Vaud, les efforts communautaires se sont concentrés sur les résident·e·s d’établissements médico-sociaux (EMS), réunissant les forces des équipes de médecine générale d’Unisanté et des équipes spécialisées de gériatrie, soins palliatifs et psychogériatrie du CHUV et du réseau Santé Région Lausanne.

La pandémie Covid-19 reste un grave problème de santé publique tant que l’on ne disposera pas de médicaments et/ou d’un vaccin efficaces. Peut-on expliquer pourquoi de si nombreuses personnes restent asymptomatiques mais néanmoins hautement contagieuses expliquant la rapidité avec laquelle la pandémie s’est répandue dans le monde ? Pourquoi le syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) apparaît-il tardivement mais peut rapidement avoir une issue fatale ? 

Une mutation D614G dans la protéine Spike de SARS-CoV-2, favorisant l’infectivité, devient le génotype prédominant de la pandémie.

En France, la pandémie a soudain réveillé cette vieille institution, longtemps endormie, qu’est l’Académie nationale de médecine. En charge de conseiller l’exécutif, elle ne cesse, depuis plusieurs semaines, de multiplier les avis, les prises de position, les recommandations; et ce sur la base d’une bibliographie actualisée et des convictions affichées de ses membres. Ainsi ce dernier avis consacré aux « séquelles du Covid-19 ».

La pandémie de Covid-19 autorise bien des prises de parole. Ils sont nombreux, en France, à s’être transformés en un épidémiologiste doublé d’un spécialiste en virologie. Et comment résister à l’extrapolation, à la globalisation ? « La pandémie a bousculé beaucoup de certitudes et ses conséquences à long terme sont inconnues, peut-on lire dans le dernier éditorial du mensuel Prescrire, daté de juillet et titré “Raison garder”. Impressionnant, ce qu’a pu provoquer un virus, guère plus qu’un bout de chaîne moléculaire, en quelques mois, sur l’ensemble de la planète.

Les articles de ce numéro annuel consacré à la douleur ont été sélectionnés pour mieux faire connaître quelques-unes des thérapeutiques disponibles aujourd’hui, dans un éventail de traitements antalgiques validés toujours plus fourni. Les antidépresseurs, les cannabinoïdes, l’antalgie interventionnelle non chirurgicale, l’acupuncture, l’hypnose en situation périopératoire ainsi que l’utilisation d’applications sur téléphones portables sont présentés.

Au cours de la pandémie, il a été nécessaire d’interrompre l’activité chirurgicale non urgente. La décision de repousser des interventions planifiées a été prise en tenant compte du fait que la cinétique de cette pandémie laissait suspecter un report d’au minimum 2 mois et concerne justement la chirurgie décrite dans ce numéro. En revanche, les interventions urgentes ont été maintenues, et certaines interventions semi-urgentes également, selon la situation du patient. Les interventions oncologiques ont été effectuées pour les patients ayant terminé leur chimiothérapie. Pour certains cas, les chimiothérapies ont été prolongées ou des alternatives à la chirurgie ont été proposées, comme par exemple des radio-embolisations.